Ce qui bloque aujourd'hui la résolution du problème des PIGS, c'est la peur panique de nos gouvernants d'avoir à faire face à une série de faillites bancaires entrainant un arrêt total de la liquidité des échanges. J'ai à plusieurs reprises évoqué une méthode de gestion des faillites bancaires, les échanges dette/capital, méthode qui permettrait de remettre le système financier la tête à l'endroit, sans faire appel aux contribuables.
Mais il en existe au moins une autre, qui est peut être moins élégante sur le papier, mais dont la mise en oeuvre devrait poser bien moins de problèmes d'un point de vue juridique. Et surtout, cette méthode fut utilisée avec succès dans plusieurs pays de l'est à l'époque très difficile de la sortie du communisme. L'exemple de la Serbie post-Milosevic, en 2001, mérite d'être conté.
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> Il faut qu'il reste des banques saines en quantité
> suffisante pour absorber les flux de nouveaux
> déposants en provenance des établissements en
> faillite.
J'aurais tendance à penser que c'est là le plus gros problème de cette solution. Difficile d'imaginer qu'on puisse fermer trois grands réseaux français de banques comme le Credit Agricole, la BNP et la Société Générale par exemple, et espérer transférer les clients aux autres banques. Il y a bien nécessité de conserver les réseaux d'agence et donc d'avoir un véritable repreneur pour les banques après apurement de leurs dettes par échange dette contre capital.
Rédigé par : ST | mardi 21 juin 2011 à 09h15
Bonjour Vincent et une fois de plus bravo pour le travail que vous faites!
Comme ST, je pense que cela est peu envisageable dans le contexte qui est le nôtre à cause du niveau de concussion qui y règne... Je ne crois pas un seul instant que nos si brillants politiques soient prêts à scier la branche sur laquelle reposent leurs augustes séants...
Rédigé par : daredevil2007 | mardi 21 juin 2011 à 15h25
@ST
>Difficile d'imaginer qu'on puisse fermer trois >grands réseaux français de banques comme le >Credit Agricole, la BNP et la Société Générale.
C'est strictement impossible.
Je ne vois pas l'intèrêt de telles supputations, comme si vous souhaitiez que ça arrive.
Rédigé par : turnover | mardi 21 juin 2011 à 16h42
@turnover
> C'est strictement impossible.
Que voulez vous dire par là ? Qu'ils ne peuvent pas faire faillite ? (oh que si ils peuvent). Qu'on ne les laissera pas faire faillite ? (ce ne sont pas des Too Big To Fail, mais des Too Big To Be Saved : je ne crois pas que nos Etats auront les reins assez solides pour empecher les faillites). Ou que même s'ils font faillite, il faudra trouver un repreneur conservant le réseau (les agences etc...), une fois les dettes apurés ?
> Je ne vois pas l'intèrêt de telles supputations,
> comme si vous souhaitiez que ça arrive.
L'intérêt c'est justement de mesurer les réponses possibles à un évènement futur dont l'occurence est plus que probable (l'éclatement de la bulle de crédit des Etats, et ses répercussions sur nos banques zombies). Et non je ne souhaite pas que ça arrive, mais vous savez, j'ai, avec l'expérience, fini par comprendre que les conséquences économiques de nos erreurs passées sont au delà du pouvoir de ma volonté. Ce que je souhaite ou pas, n'a aucune incidence sur les évènements en la matière.
Rédigé par : ST | mardi 21 juin 2011 à 17h18
@ ST: c'est effectivement le problème numéro 1. Je suis à la recherche d'informations plus précises sur les processus mis en oeuvre en 2001 et leur ampleur, il y aura surement une suite à cet article
@ Daredevil :
Le problème est que la branche se scie toute seule. A force de vouloir sauver l'insauvable, on finit par devoir tuer l'arbre.
Rédigé par : vincent | mardi 21 juin 2011 à 21h47
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Rédigé par : help stop foreclosure | mardi 24 janvier 2012 à 13h24