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samedi 25 juin 2011

Commentaires

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De Vlieghere

Excellent! C'est vraiment le scénario qui manquait à son oeuvre immense. Merci d'en rendre aussi brillamment hommage. Un nouveau Borniche serait né?

D.VDA

Excellent ! et bel hommage à Peter Falk et fidèle à Columbo...

Vous aviez écrit ce texte précédemment et pas dans la nuit, rassurez-moi ?

Félicitation pour votre site que je suis et votre sens de la vulgarisation.

Sincèrement.

Hefjee

Tout simplement étonnant. Quel talent!
Dommage que des textes tels que celui-là ne paraissent pas dans les journaux "mainstream"...

sam00

Rien à dire ... à part : merci.

En fan de columbo, j'entendais sa voix en lisant votre prose ... et malgré quelques mot que le lieutenant ne se serait pas permis, cela pourrait être sa meilleure enquête.

Encore merci
sam

h16

Très bon :) !

Emmanuel Martin

Ex-cel-lent !

celtinvest

Génial !
Que dire de plus que les messages précedents ?
Bravo !!

Alliterator

C'est réussi par contre je ne vois pas pourquoi vous accusez Keynes alors qu'il n'a absolument rien à voir avec la crise. Bernanke oui, Keynes certainement pas. Ne pas confondre keynésianisme et néokeynésianisme, la différence est lourde de sens et de conséquences.

ST

Excellentissime. Et j'apprécie autant Columbo que Hayek !

@Alliterator :

> ne vois pas pourquoi vous accusez Keynes alors
> qu'il n'a absolument rien à voir avec la crise

On pourrait arguer qu'il est lourd de faire porter toute la responsabilité de la crise sur les épaules d'un homme qui n'est plus là de surcroît, mais à l'inverse, dire qu'il n'a RIEN à voir avec les mécanismes qui ont mené à la crise serait un peu rapide, vous ne trouvez pas ? Après, je connais les arguments qui consistent à dire il ne faut pas confondre Keynes et le Keynesianisme, qu'il a été mal compris, que ceux qui s'en sont inspirés dans leurs politiques publiques n'en ont pris que ce qui les intéressaient etc etc ... Il n'en reste pas moins que Keynes partage la paternité des politiques de relance, du déficit spending, et qu'il incarne légitimement l'extension indéfinie de l'Etat Providence. C'est tout cela qui est en crise aujourd'hui, et il serait trompeur de vouloir limiter la crise actuelle a un ensemble de dérives particulières sur les 15 dernières années, quand elles s'inscrivent dans une logique et des politiques publiques mises en oeuvres progressivement depuis presque un siècle.

Thierry Jallas

Je m'associe aux louanges ...

Hina

my classic car in the picture

axel

bravo! encore! Shared!

vincent

Merci à tous pour ce feedback élogieux !

@D.VDA : non, je l'ai bel et bien écrit dans la nuit de vendredi à samedi. A deux heures du mat', j'ai capitulé, je m'endormais sur mon clavier. J'ai fait les derniers réglages samedi au réveil.

@hefjee: n'hésitez pas à le soumettre ailleurs. On ne sait jamais.

Alliterator

ST : à la fin de sa vie Keynes s'inquiétait de la tendance inflationniste des gouvernements parce que ce n'est pas du tout ce qu'il voulait dire dans ses écrits. Que ses écrits aient été déformés par les politiciens, rien d'étonnant.
Les dépenses publiques n'ont rien à voir avec la crise, pour les plans de relance Keynes résonnait en économie fermée, bref pas grand chose à voir avec la crise qu'on a connu.
Il y avait d'autres coupables mieux désignés (Bernanke bien sûr, mais Krugman ou Stiglitz aussi par exemple).
Mais c'est très bien réussi quand même. :)

crep

Bravo c'est une facon sympa d'expliquer le problème actuel,
par contre dommage le paragraphe qui traite les pauvres propriétaires qui se sont fait rouler dans la farine de "gros nazes de premieres, gogo etc".
Alors que ce sont les premières victimes à priori.

 ST

@aliterator

> à la fin de sa vie Keynes s'inquiétait de la
> tendance inflationniste des gouvernements parce
> que ce n'est pas du tout ce qu'il voulait dire
> dans ses écrits.

Keynes est le père intellectuel des politiques qui conduisent invariablement à l'inflation. Comme disait Bossuet, "Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes". Dire qu'on est favorable au Deficit Spending mais défavorable à l'inflation est exactement du même acabit que d'entendre notre président de la république nous expliquer qu'il est absolument indispensable d'équilibrer les déficits publics ... demain (oui, c'est toujours demain, jamais aujourd'hui, et c'est toujours la faute des précédents).

> Que ses écrits aient été déformés par les
> politiciens, rien d'étonnant.

S'il voulait éviter que ses écrits soient "déformés", il aurait pu commencer par les rendre intelligibles.

> Les dépenses publiques n'ont rien à voir avec
> la crise

Les dépenses publiques excessives financées à crédit ont TOUT à voir avec la crise au contraire. Certes, aux Etats Unis ou en Grande Bretagne l'Etat a réussi le tour de force de privatiser le deficit spending pour rajouter une couche supplémentaire. Mais dans toutes les occurences, on est toujours dans le même cas de figure : la relance permanente par la consommation à crédit.

> pour les plans de relance Keynes résonnait
> en économie fermée

On voit ce que ca a donné aux Etats Unis pendant la grande dépression.

> pas grand chose à voir avec la crise
> qu'on a connu.

Vous parlez comme si la crise était passée. Désolé de vous décevoir, mais le gros de la crise est devant nous. Ne confondez pas le Krach, événement ponctuel et soudain révélateur d'une crise structurelle sous jacente grave, et la crise elle même. Cette crise est une crise de l'Etat Providence, de l'inflation, de la dépense publique. Ses sources ne datent pas d'une dizaine d'année, mais de beaucoup plus loin.

> Il y avait d'autres coupables mieux désignés
> (Bernanke bien sûr, mais Krugman ou Stiglitz
> aussi par exemple).

Des pions récents dans un affrontement d'idée plus large et plus ancien, nettement mieux représenté par le couple Keynes/Hayek.

Dominique

Félicitations !! un double plaisir...
Merci

 ST

@aliterator

Vincent a republié un article de Hayek exactement sur ce sujet : http://www.objectifliberte.fr/2011/07/hayek-la-critique-autrichienne.html

Il est évidemment on ne peut mieux documenter à la source. Et il permet de comprendre qu'il est justifié de faire porter à Keynes cet héritage, même si en effet le personnage était on ne peut plus complexe et ait pu dénoncer les dérives auxquelles ont conduites les politiques inspirées par ses thèses.

Dangar

Je m'associe au concert des louanges. Il est bien dommage que de tels chefs d'oeuvre ne rencontrent pas le succès qu'ils méritent et qu'il ne se trouve pas un petit conseiller spécial du Président qui en fasse état jusqu'au sommet de l'Etat et de sa Cour... des Comptes.

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