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vendredi 12 août 2011

Commentaires

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farid

très bon article ,rien a dire sauf 2 fautes d anglais:"he don't......."c est he doesn't need any education.je crois ?

François

J'aurais une proposition iconoclaste à faire. Nous n'avons en France pas assez de places de prison, ce qui fait que tout délinquant condamné à moins de 2 ans ferme reste dehors. En plus, avec les salaires des gardiens, les charges sociales, les aménagements des prisons pour être respectueux des "droitdlom", chaque détenu coûte à la société 120 euros par jour...
Pourquoi ne pas sous traiter ( ou délocaliser ) les prisons? Dans un pays à bas salaire par exemple. Et aussi dans un pays où on les garde vraiment. Je propose la Chine: Tout le monde serait content- Les chinois qui gagneraient de l'argent,- le gouvernement qui ferait des économies- les Français qui seraient plus tranquilles... Il n'y a que les délinquants que cela embêterait (voir effraierait). Mais n'est-ce pas aussi le but d'une condamnation?

Attéré

" Emeutes de londres: le résultat de quarante ans de socialisme et de tyrannie du politiquement correct "

Et j'imagine que Thatcher était socialo-communiste ?

Chirac2012

@ Attéré
C'était une dangereuse Maoïste, canal historique CGT.

Mateo

@ Farid

C'est du langage parlé, effectivement grammaticalement incorrect, mais usité fréquemment. Et ici, il y a aussi une pointe d'humour: celui qui écrirait ça comme ça... Manquerait manifestement d'éducation ;)

@ Attéré, Chirac2012

C'est vous avez une tempête pendant toute une semaine, mais avec une jolie éclaircie pendant quelques heures, vous serez "Attéré" par celui qui dit "quel temps de merde on a eu cette semaine!"?

Non, la vérité c'est que le politiquement correct, la distribution de bisous et de coussins tout doux, le célafotalasociété se portent très bien outre-Manche

vincent

@ Farid: l'auteur fait une allusion à la célèbre chanson de Pink Floyd, "another brick in the wall", dont la première phrase est :

"We don't need no education", qui est effectivement très incorrect grammaticalement.

"We don't need no thought control,
No dark sarcasm in the classroom" etc...

@ Attéré (atterré ?)/Chirac1912 :

Rappelons que le concept d'état providence a été grandement lancé par Lord Beveridge, et que jusqu'en 1979, la progression de l'état providence en GB a été patente, menant la GB au bord de la Faillite.

Dans ce contexte, Mrs Thatcher a amené 10 ans de forte inflexion, sans toutefois remettre en cause tous les piliers de l'EP. Hélas, ni son successeur Tory, John Major, ni ses successeurs Labour (Blair/Brown) n'ont eu la même vision, et on continué à laisser croitre le léviathan. Donc, oui, on a bien largement les 40 ans d'état providence, même si cet état providence a connu un "intermède" de relative stabilisation sous Mrs Thatcher.

vincent

pour compléter: la dépense publique a continué d'augmenter sous MrsT, mais moins vite que le PIB:

http://www.contrepoints.org/2011/01/29/12500-coupes-budgetaires-mais-quelles-coupes-budgetaires

philippulus

http://mises.us1.list-manage.com/track/click?u=bf16b152ccc444bdbbcc229e4&id=1e6114062c&e=c07fe2079e

Balaen

Je n'ai lu que le commencement de cet article, je dois l'avouer. Rebuté un peu par sa longueur. Mais surtout par le fait qu'à ma connaissance la thèse défendue ici n'a aucun échos ni dans la presse francophone, ni dans la presse anglaise ! Au contraire les éditos anglais sont tous très critiques sur la politique ultra-libérale, l'attitude des policiers (le nombre des exactions et des "bavures" cités à lappui), et aussi la corruption des élites.

Je regrette que, à l'instar de certains président(e)s de parti, quelqu'un d'aussi mature que le responsable de ce blog fasse une lecture extrêmement partiale de ces événements. Partiale et j'ajouterais: aventureuse, tant les faits semblent peu corroborer son analyse.

Pour ne citer que 2 articles récents comme exemple :
=> http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/08/12/en-grande-bretagne-les-emeutes-urbaines-decoulent-des-inegalites-sociales_1558929_3232.html#ens_id=1558316

=> http://blogs.telegraph.co.uk/news/peteroborne/100100708/the-moral-decay-of-our-society-is-as-bad-at-the-top-as-the-bottom/

vincent

@ Baelen: que des points de vue multiples coexistent, je le concçois. Vous me permettrez de n'accorder au monde qu'un crédit très limité.

Le point de vue d'O'Borne, qui est devenu "viral", est plus intéressant, et la déliquscence des élites intellectuelles (qui est implicite lorsque je décris le triomphe du prêt à penser excusatoire, et l'absence de soutien aux forces de police, mais la critique d'Oborne va nettement plus loin et implique le manque d'exemplarité de la classe politique) est certainement réelle.

Mais toutes ces explications ont pour inconvénient d'essayer de dédouaner les pillards. Or, a en juger non seulement par les articles que j'ai cités, mais aussi par ceux d'un Dalrymple (dans le city journal), d'un delingpole (dans le telegraph, aussi), (que je ne cite pas ici, on m'accuserait de ne choisir que mon camp...), mais également les commentaires divers, et de nombreux autres blogs (voir la reading list de Winston smith par exemple), la dégénérescence observable est d'abord celle provoquée par l'assistanat et la faiblesse de l'état régalien.

Les faits, tels que relatés par les personnes que je cite, qui les vivent de l'intérieur, corroborent au contraire leur analyse. Déforment-ils les faits pour les faire coller à leur analyse ? Mais dans ce cas, que penser de ce qu'écrit "le monde", qui est habitué de ce genre de manipulation ?

Bref, entre plusieurs analyses plus ou moins divergentes, certaines me paraissent plus proches de la vérité que d'autres; Ce sont celles que j'ai choisi de relater ici.

vincent

pour compléter:

Theodore Dalryple:
http://www.city-journal.org/2011/eon0810td.html

Extrait: "The riots are the apotheosis of the welfare state and popular culture in their British form. A population thinks (because it has often been told so by intellectuals and the political class) that it is entitled to a high standard of consumption, irrespective of its personal efforts; and therefore it regards the fact that it does not receive that high standard, by comparison with the rest of society, as a sign of injustice. It believes itself deprived (because it has often been told so by intellectuals and the political class), even though each member of it has received an education costing $80,000, toward which neither he nor—quite likely—any member of his family has made much of a contribution; indeed, he may well have lived his entire life at others’ expense, such that every mouthful of food he has ever eaten, every shirt he has ever worn, every television he has ever watched, has been provided by others. Even if he were to recognize this, he would not be grateful, for dependency does not promote gratitude. On the contrary, he would simply feel that the subventions were not sufficient to allow him to live as he would have liked."

Le reste de l'article est également intéressant.

dardevil99

Bravo Vincent pour cet article juste et percutant! Malheureusement, je crains que nous puissions faire l'économie d'un passage "difficile" pour s'en sortir... d'autant qu'il ne faut pas compter un instant sur les "élites" actuellement en place pour prendre la moindre décision qui irait dans votre sens...

Stéphane B

Ah, un retour de la manière forte, d'une police Ô top... Peut-être bon économiste, mais vous vous laissez aller à des jugements sociaux avec quelle compétence ?

L'extrême fermeté a apporté quel résultat en Afrique du sud lors de la grande époque de l'apartheid ? Aux US dans les années 50/60 ?

Et dites donc, pas un petit mot sur la répartition des richesses, son évolution depuis les 30 dernières années ?

Je pense comme Charles D. sur l'autre blog... La prochaine décennie risque d'être chaude... Et les laissés pour compte auront bien raison car devoir encaisser par la baisse du pouvoir d'achat et le chômage suite à un endettement irresponsable est inadmissible.

Au fait Mr l'économiste, la révolution française s'est produite bien plus pour des raison de famine (et donc de gestion des finances) que pour des raisons idéologiques. les milliards injectés l'étaient-ils pour créer une amélioration durable, ou un simple vernis préparatoire aux prochaines élections ?

vincent

"mais vous vous laissez aller à des jugements sociaux avec quelle compétence" :

C'est curieux, cette propension à vouloir utiliser l'argument d'autorité pour faire fermer le clapet des gens qui ne pensent pas comme vous.

Comme 100% des électeurs de ce pays, je n'ai absolument aucune compétence "diplômée" et "garantie par la faculté"sur 95% des sujets sur lesquels on me demande de me prononcer quand je vote.

Néammoins, étant doté d'un Cerveau, je prends le risque de m'en servir, et donc, parfois, de me tromper. Peut être ai-je surpondéré certains éléments dans mon analyse de la situation, peut être sous-pondéré ou négligé d'autres.

"La répartition des richesses" a toujours été extrêmement inégalitaire, et pourtant, à une époque, personne ne pillait les magasins.

L'argument aurait pu porter si les pillards avaient été fracasser des épiceries. Mais visiblement, les fringues, les bijouteries et les consoles de jeu les intéressaient plus.

En fin, entre "l'extrême fermeté" totalitaire à laquelle vous faites allusion, et à laquelle je n'ai pas fait allusion (vous utilisez la figure de rhétorique consistant à exagérer le propos de votre contradicteur: faible), et le laxisme complet, il existe certainement une voie médiane !

Notamment, celle de la responsabilité financière intégrale des parents de mineurs délinquants, appliquée sans faiblir au Japon ou en Nouvelle Zélande.

"la révolution française s'est produite bien plus pour des raison de famine" : plus exactement de disette, provoquée par une inflation galopante. Et, oui, si nos banquiers centraux continuent de jouer aux cons, ce scénario est envisageable. Et là, ce n'est pas la raison qui triomphera... D'ou l'intérêt d'essayer de travailler en amont pour l'éviter !

Robert Marchenoir

"Au contraire les éditos anglais sont tous très critiques sur la politique ultra-libérale." (Balaen)

Absolument pas. Ils sont, pour beaucoup, très critiques sur la politique ultra-étatiste, qui consiste dans l'assistanat généralisé. Et qui est l'exact contraire d'une politique libérale.

Soit vous n'avez lu qu'une partie très orientée de ces éditoriaux, soit nous sommes confrontés une fois de plus à cet usage pervers du mot "libéralisme", employé simplement pour dire : tout ce qui ne va pas en politique.

Thiery Guinhut

Pour un éclairage solidaire du point de vue exprimé dans ce blog voir :
http://thierry-guinhut-litteratures.over-blog.com/article-emeutes-urbaines-entre-naivete-et-guerre-de-chacun-contre-chacun-81295464.html

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