Avouez le, cette crise financière vous met les nerfs sens dessus-dessous. Il y a de quoi : Non seulement personne ne comprend exactement ce qui se passe (certains comprennent mieux, mais l'exactitude est lointaine), et les experts patentés qui se relaient pour vous rassurer, ou, au contraire, jouer sur vos peurs, disent tout et son contraire. Tenez, la prochaine phase de la crise sera-t-elle déflationniste ou inflationniste ? Et donc : faut il se gaver d'or ou rester cash ? Euh, et bien...
Voici donc 5 scénarios totalement contradictoires pour ajouter à la confusion d'ensemble. En mode "défoulement".
>> Lire 5 scénarios de la folie ambiante sur Objectif Eco
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Alors, je me lache, puisque c'est l'idée :
- Dans le scenario 3, l'or reste a mon sens un bon plan, car la déflation d'actif touchera les actions, les obligations, l’immobilier, bref, tout ce qui a été bullaire ou qui peut être touché par ricochet. L'or ne sera pas touché, pas plus qu'il n'a été touché lors du premier krach de 2007-2009. Au contraire, il pourrait être dopé et atteindre de nouveaux sommets. Ce scenario est plus ou moins ce qui a commencé à se passer en 2009, et ce qui ce serait passé dans la durée s'il n'y avait pas eu de relance. Cette relance a limité la déflation d'actif en relançant des bulles, et partiellement caché l'inflation des produits de consommation courante. Ce scenario assez plausible pourrait donc se réenclencher, sauf que les Etats ayant tiré leur dernière cartouche la fois précédente, il ira au bout cette fois (et sera plus violent que si on n'avait pas eu la relance pour le repousser de quelques années). Dans ce scenario, le retour à l'équilibre budgétaire ne sera pas du "au sérieux" de nos gouvernant, mais à la pression inexorable de la réalité, autant dire que ce retour à l'équilibre sera sévère.
- Le scenario 4 se produira a mon avis : je ne crois pas qu'on puisse y échapper, et ce sera l'amorce du scenario 3. En fait ce sera précisément la courroie de transmission de la crise des banques vers les Etats. Grosso modo ça donne : la Grèce reconnait sa faillite -> les banques européennes tombent comme des dominos -> les autorités notamment françaises les nationalisent pour éviter la panique -> mais comme elles n'ont pas l'argent pour éponger les pertes en question, elles ne peuvent que l'emprunter ce qui est le coup de grâce à nos finances publiques, ou faire pression sur la BCE pour a monétiser partiellement -> ce qui enclenche le scenario 3.
Rédigé par : ST | mercredi 14 septembre 2011 à 09h17
N°6 Le retour d'un grand guide
Après les élections Sarkozy retrouve la forme.
Malgré la baisse des recettes fiscales, il augmente les dépenses tout en diminuant la dette signale TF1 (non ce n'est pas impossible pour LUI).
Il lance un plan grand plan de dettes keynésien qui sera le seul à fonctionner de mémoire d'homme (ensemble, tout est possible), c'est une question de volonté à agir écrit Le Monde.
Il arrête les importation qui volent les emplois des français, mais double les exportations nous précise France 2.
Le monde qui n'a pas d'autres grand leaders s'écroule autour de nous, mais le modèle français tient bon inciste France 3.
La grandeur de la France est restaurée, admiratifs, les libyens nous fournissent 50% de leur pétrole gratis explique France 24.
Gauche et droite réconcilié forme un parti unitaire et solidaire l'UMPS. En augmentant la distribution de tractes on fait tomber le chômage à 2%. BFM souligne le pragmatisme de la mesure.
L'union européenne met fin à ses distensions et s'unit sous la bananière du 3eme Empire. La fiscalité y est enfin unifiée.
Grâce à Carla la succession est assurée.
Rédigé par : Alf | jeudi 15 septembre 2011 à 04h21
@ALF : Excellent ! MDR...
Rédigé par : vincent | jeudi 15 septembre 2011 à 07h30
Scénario 7 : Je viens de m'acheter un petit lopin de terre, un buffle (à priori plus résistant qu’un bœuf), une charrue et le bouquin « l’agriculture pour les nuls ».
Rédigé par : Keyvanovitch | jeudi 15 septembre 2011 à 11h55
Hahaha... Bénard devrait être remboursé par la Sécu (et Alf aussi), au moins ça fait rire un peu.
Euh... finalement, non, vaut mieux pas, vu le merdier ambiant. J'espère que vous ne m'en voudrez pas.
Rédigé par : Robert Marchenoir | jeudi 15 septembre 2011 à 19h11
Ce qui m'étonnera toujours, c'est que lorsqu'on parle d'un domaine, tous les autres deviennent quasiment transparents, et sans influence.
Il n'y a pas que la crise financière sur la planète, il y a des tensions géopolitiques croissantes, des révolutions dans des pays musulmans qui risquent non pas d'aboutir à de paisibles démocraties, mais à des théocraties folles, par exemple.
Sauriez-vous me dire quelle serait l'influence d'un conflit local Iran-Israël, par exemple, sur la finance ? Et si le conflit entraînait le reste du monde à choisir son camp ? Et à se battre ?
Je passe sur les catastrophes naturelles qui ajouteraient du piment à la situation...
D'ailleurs, comment va le Japon, au fait ?
Rédigé par : Jacques | samedi 17 septembre 2011 à 21h41
@jacques: certes, mais si je commence à intégrer des incidents "aléatoires", façon avions qui s'écrasent sur Sim City (ou New York), ce n'est plus 5 scénarios qu'il faut écrire mais 50, et un livre. Ce type d'exercice "ceteris paribus" est par nature limité, je l'admets, mais il ne prétend pas "deviner" le monde, juste intégrer à la réflexion de chacun quelques éléments supplémentaires.
Rédigé par : vincent | dimanche 18 septembre 2011 à 10h25
Merci pour votre réponse. Mon but n'était pas de vous mettre en cause ou en question, mais il n'en reste pas moins qu'une éventuelle "collision" de crises ne laisse pas beaucoup de possibilités d'une sortie par le haut !
Rédigé par : Jacques | dimanche 18 septembre 2011 à 18h05
16 septembre 2022 : Sur la chaine TV privée librenews, la nouvelle émission « politiques disparus », va nous permettre de retrouver les hommes et femmes politiques ayant eu un rôle non négligeable dans les événements survenus lors du krach des dettes souveraines du 16 septembre 2012.
Madame Merkel, à la tête d’une chaîne de laverie automatique fort prospère dans la bonne ville de « francfort » et ceci grâce à un travail acharné, à accumuler un patrimoine conséquent.
Dans une deuxième partie, nous partirons à la rencontre des associés Berlu & DSK, les happy fews des nuits napolitaines, à la tête d’hôtels dédiés aux plaisirs des sens basés sur des thématiques aussi diverses que des jeunes femmes de chambre, déguisées pour la circonstance ou des magistrates aux tenues osées.
En dernière partie, nous retrouverons notre champion national, monsieur sarko et son loto ambulant, traversant les villages et villes de France accompagné de son épouse (pour la distribution de lots) et son fils jules franco (le petit dernier).
D’ailleurs notons que celui-ci a pu voir le bénéfice de son entreprise satisfaire largement ses besoins ostentatoires, grâce aux réformes engagées depuis maintenant une dizaines d’années par un gouvernement éclairé issu des diverses couches de la société civile (l’ENA ayant été brûlé par inadvertance lors de l’arrestation d’un enseignant exhibitionniste par une patrouille de fonctionnaires de police quelque peu éméché et ayant voulu finir la soirée dans la cave de Mr le directeur) et qui ont permis d’assainir partiellement les déficits et les injustices pseudo-égalitaires.
Rédigé par : godon | mardi 20 septembre 2011 à 18h55