BCE: Mario Draghi réinvente le braquage à l'italienne

On lit à peu près tout et son contraire sur l'opération de "prêts à 3 ans et à 1%" lancée par la BCE vers les banques de la zone Euro, poétiquement dénommée "LTRO", Long Term Refinancing Operation. Et bien sûr, la question que tout le monde pose est : "Pourquoi cette LTRO ? Est-ce le début d'une monétisation larvée des dettes de la zone euro ?".

La réponse est, à première vue, non. Mais la réalité n'est pas plus belle pour cela, et à seconde vue, cela revient un peu au même.

>> Lire la suite du braquage à l'italienne 3.0 sur Objectif Eco

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Comments

[Rédigé par : ST]

> Naturellement, la BCE espère que, dans les 3 ans,
> les banques pourront, grâce à une reprise venue
> d'on ne sait où, se "refaire la cerise", rembourser
> les sommes empruntées au titre du LTRO, reprendre
> leur collatéral et absorber les éventuelles pertes
> sur ces titres grâce aux gains engrangés pendant
> les 3 ans du deal.

On a l'impression que c'est le seul mécanisme mis en oeuvre depuis le début par toutes les tentatives de sauvetage des banques, de la grèce, des états etc ...

C'est toujours le même scenario : on prête encore et encore avec l'espoir qu'une reprise future permettra à l'emprunteur de se refaire suffisamment pour rembourser tout ce qu'il devait avant plus ce qu'il devra en plus grâce à ce plan de sauvetage miraculeux. C'est toujours et uniquement des solutions pour gagner du temps dans l'espoir que la situation s'améliore par magie.

[Rédigé par : Maleypart]

@ST : Exactement.

@Vincent Bénard : (suite à la discussion que vous avez sur Objectif Eco) C'est vraiment dommage de ne pas du tout avoir d'analyse du type autrichien dans les grands médias, ne serait-ce que pour faire connaitre l'existence même de cette branche de l'économie...
Vous avez une bonne plume, vous semblez avoir une bonne répartie également: si vous le pouvez, n’hésitez pas à participer à des émissions du type de celles sur BFM, qui tournent un peu en rond en ce moment.
Si vous le faites, préparez-vous néanmoins à apparaitre comme un fou délirant, parmi des gens qui ne rêvent que de monétisation, de banque centrale mondiale, de nationalisation des banques, ou encore d'un énième plan de relance qui cette fois, c'est sûr, produira des effets.

Joyeux Noël en tout cas!