Pour commencer l'année, quelques pensées et ellipses qui me sont venues durant l'année 2011, et qui vous permettront de faire les malins en 2012 pendant les dîners en ville. La plupart ont été postées sur mon profil facebook ou mon fil Twitter, d'autres trainaient dans un coin de mon crâne. Garanties originales, même si de grands esprits ont déjà probablement énoncé des pensées similaires. A réutiliser sans modération dans les salons mondains ou les devoirs de philosophie.
(Initialement publié sur Objectif Eco)
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Ceux qui oeuvrent à transformer leurs rêves en réalité sont des entrepreneurs. Ceux qui veulent à tout prix prendre le chemin inverse sont des politiciens.
La politique est devenue la voie de repêchage de ceux qui veulent s'offrir un bon train de vie sans avoir ni le talent, ni le goût du risque de l'entrepreneur.
Un politicien se fait élire en promettant de satisfaire les envies de ses électeurs, puis un fois élu, cherche à leur imposer ses propres lubies.
Si vous vous trouvez intellectuellement limité, adoptez en toute circonstance une posture anti-libérale. C'est un bon ersatz pour faire illusion dans les salons mondains et les meetings politiques.
Le socialisme est cette idée bizarre selon laquelle les hommes, incapables de se gouverner eux mêmes, seraient tout à coup capables de gouverner les autres en devenant hommes d'Etat.
En postulant que seul l'homme d'Etat est capable de juger de ce qui est bon pour le peuple, le socialiste rejette celui qui n'appartient pas à la nouvelle noblesse dans les tréfonds de l'infériorité. Comme le racisme, le socialisme est, fondamentalement, un ségrégationnisme.
Les socialistes aiment leur liberté mais ont peur de celle des autres. Les libéraux aiment la liberté des autres car elle garantit la leur.
Les politiciens ont inventé le mouvement perpétuel: ils passent leur temps à imaginer des mesures qui vont corriger les effets pervers de leurs mesures précédentes. Dommage que ce mouvement pompe de l'énergie plutôt que d'en produire.
Un démotivator célèbre de Despair.com
Si j'étais Satan, et si je devais demander à un prophète de convaincre les masses les plus imbéciles de suivre ma voie dans les pires perversions, je lui recommanderais de me faire passer pour Dieu. Simple question de Marketing.
Si Hitler avait eu l'idée de se présenter comme un messager de Dieu, aujourd'hui, la nazismophobie serait passible des tribunaux.
Interdire le doute, c'est préparer le génocide de l'intelligence.
J'ai la preuve absolue que le multiplicateur Keynesien existe: aucun politicien ne peut justifier son train de vie par ses émoluments officiels.
Quand un politicien vous souhaite une bonne année, ne croyez pas qu'il pense à la votre.
Confier la moralisation du capitalisme à l'état revient à confier un malade à la garde de ses empoisonneurs.
Il ne faut jamais subordonner l'honnêteté d'un système à sa prétendue efficacité économique, sans quoi la valeur de l'échange est captée par les tricheurs.
L'importance d'un individu se juge au nombre de personnes auxquelles chacune de ses erreurs peut nuire.
Celui là, il est de moi ! Do it yourself
Le socialisme français est à l'élégance intellectuelle ce que le hard rock allemand est au raffinement musical. Même simplisme, mêmes dissonnances, même terrifiant pouvoir d'attraction.
La constitution de la cinquième république a été imaginée pour un président qui aurait la sagesse de Saint-Louis, l'abnégation de l'Abbé Pierre, le sens des réalités de Saint-Thomas et l'honnêteté de Mère Térèsa. C'est ce qui la rend diabolique.
Si l'homme accédait à l'immortalité, il ne craindrait plus les conséquences de ses mauvaises pulsions. Dans un monde d'immortels, la vie deviendrait impossible.
La première grande femme politique française fut Simone Veil. Puis nous avons connu Edith Cresson, Martine Aubry, Ségolène Royal, Rachida Dati, Marine Le Pen et Eva Joly. Si les femmes sont le baromètre de la vie politique, alors nous nous enfonçons dans la dépression.
Il existe sur chaque question autant de vérités que d'opinions, que la technologie rend accessibles et que le temps rend invérifiables. De fait, la vérité devient soluble dans la force de persuasion.
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Et en attendant... A tous ceux qui ne veulent pas augmenter les impôts, qui veulent restaurer nos libertés, qui veulent que le gouvernement arrête de se mêler de tout, qui ont confiance dans l'individu, qui ne veulent pas imposer leurs préférences aux autres, je souhaite une bonne année.
Aux autres, allez donc vivre dans un pays où vous paierez plus d'impôts, où le gouvernement confisquera vos libertés, se mêlera de vos existences jusque dans les aspects les plus intimes, ne vous fera aucune confiance, vous imposera sa religion et ses dogmes, et je vous souhaite bien du plaisir.
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Flux RSS ....
Vincent ... Non ... C'est du sabotage là.
On dévore ces lignes en pensant avoir trouvé le digne successeur de Tocqueville et Bastiat, et un on est interrompu par un calembour de Guy Montagné ...
Flux RSS. En plus tous tes lecteurs de moins de 30 ans n'ont pas compris.
:-) Bonne année à toi et tous les tiens. Et à tous tes lecteurs aussi.
Rédigé par : ST | lundi 02 janvier 2012 à 15h27
Bonne année, Vincent et merci pour ces bons moments passés à vous lire!
Rédigé par : dardevil99 | lundi 02 janvier 2012 à 17h47
@ST: OK, auto censuré.
@ST, Dardevil99 : Bonne année à vous !
Rédigé par : vincent | lundi 02 janvier 2012 à 21h49
Bonne Année Vincent ! Et puisse 2012 nous amener encore nombre de vos excellents billets !
Rédigé par : julito | lundi 02 janvier 2012 à 23h23
Bonne année Mr Benard,
Je ne suis pas toujours d'accord avec votre "libéralisme",bien que cela m'a fait plaisir de vous savoir libéral-social :-)
N'oubliez jamais l'intervention du hasard dans notre naissance : un QI de 50 ne lira jamais vos billets ,ne saura jamais faire la différence entre un socialiste et un capitaliste ;pensez à la pyramide de Maslow et imaginez que certains ne dépasseront jamais le deuxième niveau !Ce sont pourtant des êtres humains ! c.a.d nos "égaux" biologiques .
Rédigé par : Sandro | mardi 03 janvier 2012 à 11h33
@Vincent
Ouf ! :-)
Non mais tu comprends, le comité de rédaction de La Main Invisible me proposait 3 citations pour illustrer mon article : une de Churchill, une de Ayn Rand et une de Ludwig von Mises. Moi j'ai répondu que je voulais une citation de Vincent Benard en chapeau de mon article. Alors imagine une seconde qu'ils aient googler la citation pour retrouver la source, et soient tombés sur "Flux RSS" .... je serais pas passé pour un con, tiens ...
Et non, il te faudra attendre la sortie du bouquin pour savoir quelle citation j'ai pioché ... ;-)
Aller tiens, comme c'est la nouvelle année, et que c'est un post sur les citations, je lance un question aux lecteurs : quelle est votre citation libérale préférée ?
Moi je dirais sans doute :
"Liberty when it begins to take root is a plant of rapid growth" - Georges Washington
Rédigé par : ST | mardi 03 janvier 2012 à 17h55
Nous sommes dans un fil de citations sur un site libéral.
Je propose cette maxime, tirée du livre de Hubert Lucot. - Grands mots d’ordre et petites phrases (P.O.L. éditeur, 2007).
« Les économistes estiment que la vie n’est plus rentable.
Il faut se tourner vers d’autres solutions. »
Je ne saurais préjuger de ce qu'en pense M. Vincent Bénard… :-)
à qui je souhaite un bonne et heureuse année, ainsi qu'à tous ceux qui le lisent et contribuent par leurs commentaires.
Rédigé par : JG2433 | mardi 03 janvier 2012 à 18h50
@ST, un de mes citations préférées :
« Si tu es prêt à sacrifier un peu de liberté pour te sentir en sécurité, tu ne mérites ni l’une ni l’autre. » Thomas Jefferson
Rédigé par : Théo31 | dimanche 08 janvier 2012 à 13h29
Aux autres, allez donc vivre dans un pays où vous paierez plus d'impôts, où le gouvernement confisquera vos libertés, se mêlera de vos existences jusque dans les aspects les plus intimes, ne vous fera aucune confiance, vous imposera sa religion et ses dogmes, et je vous souhaite bien du plaisir.
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Vous souhaitez vivre dans un pays sans impôt, où les armes sont en vente libre, où personne ne vous forcera à cotiser pour votre futur cancer, dont vous vous occuperez très bien en vous entendant avec le chirurgien sur le prix de la construction de l'hôpital. Soit.
Mais que faites vous en France plutôt qu'en Somalie ? Pas d'état, pas de régime de retraite obligatoire, pas de sécurité sociale, marché libre des libres armes libres, le paradis !
Alors ? Quand partez-vous ?
Frédéric
Rédigé par : frédo | dimanche 15 janvier 2012 à 20h17