Le blogueur centriste L'hérétique pose à quelques bloggueurs, dont votre serviteur, la question suivante: "François Hollande a-t-il vraiment l'intention d'appliquer ce qui lui tient lieu de programme", pour le cas où un caprice de l'électorat l'enverrait travailler rue St-Honoré ?
Tout est parti d'un dialogue avec un autre blogueur, tout aussi centriste, qui pense que Hollande préférera appliquer quelques mesures de son programme pour ne pas perdre la face, quitte à couler définitivement la France. L'hérétique pense qu'il bluffe, qu'il est démagogue, qu'il flatte l'électorat de la pire des façons, mais que face à la réalité des chiffres, il n'osera pas se lancer dans les volets les plus dépensiers de son programme.
Toute cette agitation me fait joyeusement penser à cette scène cultissime du film de les nuls, "La cité de la peur", ou Darmon, Chabat et Farrugia se demandent si l'escroc Martoni, qui vient de prendre Chantal Lauby/Odile Deray en otage, bluffe ou ne bluffe pas. Hollande, c'est Martoni. Son programme, c'est le flingue. La France, c'est Odile Deray, qui ne pense qu'à se pomponner alors que sa vie ne tient qu'à un fil. Et à la fin, le policier, qui pensait que jamais le forcené n'oserait tirer, se retrouve les deux genoux en bouillie. La métaphore sied comme un gant à ce qui attend le pays, vous ne trouvez pas ?
"Moi, je dis qu'il bluffe" - "Euh, pas sûr..."
La vidéo n'a pas un code d'intégration valide, semble-t-il. Dommage. Vous pouvez visionner cette séquence ici: http://youtu.be/INNHSdCnNd0 ou en cliquant sur la photo. Et je vous offre un best of du film de 20 minutes en fin de note.
Rappelons les données du problème: Hollande a proposé 60 mesures, dont certaines sont très dépensières, mais d'autres (comme ses inepties sur le logement) sont purement législatives et n'induisent aucune charge décaissable directe pour l'état. Ce sont juste les consommateurs de logement qui vont trinquer.
Ajoutons que Hollande n'est certainement pas l'énarque le mieux doté intellectuellement, que son passage à la tête du Conseil Général de Corrèze a plus que confirmé son absence de poigne, tout comme sa gestion particulièrement molle des fédérations à problèmes (Pas de Calais, Guérini...) ou de la première affaire Strauss Kahn (l'agression de Mlle Banon) quand il était premier secrétaire du PS. Il cèdera donc à tous les caprices, tous les chantages des trublions rouges-verts de sa majorité, tout comme Delanoë, à la Mairie de Paris, n'a rien pu refuser à l'écologiste ultra-sectaire Denis Beaupin.
Car Hollande embarquera avec lui une majorité hétéroclite, incluant une forte minorité verte et rouge, à laquelle il devra donner des gages pour pouvoir gouverner.
Mon pronostic est donc que si Hollande est élu, ou s'il est premier ministre de cohabitation (hypothèse très plausible), alors il appliquera la plupart des mesures purement législatives de son programme, ainsi que les hausses d'impôts. Seuls les marchés financiers l'empêcheront de mener à bien son volet dépenses. Ce qui permettra à l'aile gauche de sa coalition de hurler à dérive droitière, et d'obtenir des concessions sur les autres mesures.
Citons pêle mêle: l'encadrement des loyers renforcé, les amendes pour la loi SRU multipliées par 3 (il dit 5, il transigera...), la hausse des charges patronales, l'abolition des niches fiscales sans baisse d'imposition marginale, le retour de l'ISF version"hardcore", les emplois jeunes, euh, pardon, les "contrats de génération", la poursuite de la guerre grenellienne contre les aspirations des français... Par contre, la création de +60 000 postes d'enseignants sera reportée aux calendes berlinoises: plus d'argent. On peut même supposer que les programmes pharaoniques d'éoliennes en mer seront ramenés à une dimension symbolique, faute de pouvoir les subventionner, ce qui ne sera pas mauvais. Mais ce ne sera pas dû à l'intelligence du candidat, mais uniquement à la mort de l'état providence français, faute d'argent des autres.
Le pays, déjà exsangue, ne se relèvera pas de cette surenchère ultra-gauchiste. L'exode fiscal, qui a déjà commencé, atteindra des sommets. Hollande n'aime pas les riches, mais ils vont bien lui manquer pour boucler les fins de mois. Et Hollande n'aura ni la force, ni la chance avec lui, pour réussir à maintenir le navire à flot de justesse, comme Mitterrand en 1983 lorsque les gabégies de ses deux premières années de règne l'avaient conduit à entamer le virage d'une toute relative rigueur.
Incapable d'adopter une attitude ferme face à tous les fauteurs de trouble à qui la situation pré-chaotique donnera des ailes, Hollande ne fera rien qui puisse heurter la bien pensance des pseudo intellos médiatiques qui terrorisent la gauche et voudraient faire de même avec tous les français. L'insécurité atteindra des sommets. Et ceux qui oseront s'en plaindre verront les "lois de répression des mauvaises pensées" renforcées. Taubira aux stéroïdes ! On ne badine pas avec les dogmes excusatoires et relativistes de la gauche morale.
Soyons clair, je n'espère pas vraiment beaucoup mieux de Nicolas Sarkozy, qui appliquera les mêmes recettes socialisantes, mais "non, Sarkozy, il est de droite, ça n'a rien à voir", vous dira tout bon militant du PS. Quant à Marine Le Pénenchon, son côté "retour aux fondamentaux économiques du NSDAP" - Dont nous rappellerons que le "S" signifiait socialiste, avec quelque raison (*) - n'a rien de réjouissant, et à supposer qu'elle puisse arriver au second tour, elle ne franchira pas le second. Notre classe politique est d'une telle incompétence, d'un tel degré de pourriture, et tellement conditionné par une culture dirigiste inscrite dans ses gènes, qu'il n'y a pas grand chose à en espérer. Que chacun se prépare au naufrage, et que Dieu ait pitié de nous.
Et comme dirait H16, ce pays est foutu, car contrairement à la scène du film que j'évoquais en début d'article, dans la vraie vie, le réveil du projectionniste pour empêcher le preneur d'otage de faire feu, ne se produira pas.
Pessimiste, moi ? Allons donc.
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(*) Tiens, à propos, puisque la finance est l'ennemi sans visage que veut combattre Hollande, qui a dit: "La lutte contre la finance internationale est devenue le point le plus important de la lutte de la nation pour son indépendance et sa liberté économique" ? Oui, Hollande dit presque la même chose, et Sarkozy n'en est pas loin. Mais la citation est d'Adolf Hitler, avec le mot "allemande" derrière "nation".
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Les autres blogueurs impliqués dans la chaîne, outre l'hérétique, sont:
Alexandre, Hashtable, Corto, Xerbias, Nicolas, Vlad, le faucon, Vincent d'Objectif liberté, David, le grand Manitou des jeunes démocrates, Démocratix, qui la plume facilement acide, Fred, Marianne, Jérôme, Orange Sanguine, Polluxe, le Blog du Démocrate, Kulteuro
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Allez, 20 minutes de les nuls
Best of du film: La cité de la peur par unreal_T
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Lire également:
Rubrique "politique" d'Ob'Lib' (pas très fournie)
L'erreur économique fondamentale de Sarkozy et Hollande
Logement, le désastreux programme de Hollande
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Je trouve aussi le programme de Hollande idiot. La question de l’expérience me paraît secondaire, Chirac qui a été premier ministre deux fois, a été un président faiblard. Donc ça veut rien dire. En fait il est très difficile de savoir quel est la pensée profonde de Hollande.
De toutes façons on aura soit :
- un scénario à la Grec ou Papandréou après s’être fait élire sur un programme démago classique tournera sa veste en disant : « c’est bien pire que ce qu’on escomptait ! »
- un scénario à l’Italienne ou après une politique délirante, les taux finiront par exploser avec la complicité allemande (Merkel menace déjà), forçant Hollande à nommer un « administrateur judiciaire » qui fera le sale boulot.
Moi une France allemande, je suis pour !
Donc finalement avoir le programme le plus idiot possible qui nous mène rapidement à notre mise sous tutelle, je suis pour.
Avec Sarkozy on aura une agonie plus lente puisqu’on fera juste ce qu’il faut pour pas tomber sous tutelle, enfin pas tout de suite car les réformes ne seront jamais suffisantes à terme. Et puis Sarkozy est complètement grillé, c’est finalement une sorte de Chirac malpoli.
Rédigé par : JB7756 | vendredi 10 février 2012 à 11h16
Intéressante question rhétorique, parce que sur le fond, on est a peu prêt tous d'accord que bluff ou pas bluff, ca changera pas réellement grand chose au dénouement général.
Personnellement, je pense que s'il accède au pouvoir il fera exactement ce qu'a fait Sarkozy depuis 5 ans. A savoir, globalement rien. Alors, oui, il entreprendra une partie des réformes qu'il a promis, celles qui ne coûtent pas grand chose notamment, mais comme Sarkozy, il n'en restera plus que l'emballage, elles seront vidées de contenu réel.
Comme Sarkozy par exemple qui avait promis des peines plancher : il est arrivé au pouvoir, il a fait voter une loi sur les peines plancher. Y a t-il des peines plancher appliquées aujourd'hui en France ? Non. Est ce que ca a changé quelque chose dans les faits ? Non. Il n'y a même jamais eu autant de peines non appliquées. Mais il a "fait ce qu'il avait dit", du moins sur le papier.
Il avait dit qu'il mettrait fin aux régimes spéciaux de retraite : il a fait une loi pour mettre fin aux régimes spéciaux de retraite. Est ce que ca a mis fin aux régimes spéciaux de retraites. Non. Mais il a fait une loi.
Ce sont des lois vide de contenu réel et pratique. Comme le droit au logement. Il l'a voté. Et ? Et rien. Ces gens sont devenus maitres dans l'art de la gesticulation inutile. Ils votent tellement de loi qu'on pourrait croire qu'ils réforment à tour de bras alors qu'en réalité ils ne réforment absolument rien. Et rajoutent une couche de crasse législative de plus en bonus.
Hollande fera pareil. Des fausses réformes. Des lois vident de sens pour flatter son égo et ses soutiens. Mais vide de contenu réel. Est ce que ca améliorera quoi que ce soit ? Non. Est ce que ca empirera la situation ? Un peu, à la marge. Mais le coeur de l'effondrement du système ne viendra pas de ce qu'il aura fait voter, mais bien de l'absence de toute réforme sur ce qu'il ne fera jamais voter (et que personne ne veut faire voter du reste).
Mon raisonnement tient également pour Sarkozy bien entendu. Il vient d'annoncer vouloir faire un référendum sur les chômeurs. Est ce que quelqu'un pense réellement que ca changera quoi que ce soit de concret ? Pas plus que je RSA n'a changé l'assistanat, le RMI etc ... C'est encore une fausse réforme qui ne changera rien. Comme n'a rien changer la création du pôle emploi (ANPE+ASSEDIC). C'est des réformes de gestion, pas de structure. Idem quand il annonce des réformes sur l'immigration : ce ne sont que des gesticulations comme si le problème général était un problème technique, administratif, qu'il fallait mieux choisir qui devait traiter quoi, modifier telle ou telle règle. C'est absurde, c'est du scribouillage de surface. Ca n'a aucun intérêt.
Donc moi je dis qu'il bluffe. Ils bluffent tous. Ils ne savent faire que ça. Est ce que pour autant on peut souffler en se disant que tout va bien, il bluffe ? Non, car on aurait sérieusement besoin d'arrêter de bluffer.
Et pour réponde à JB, non je ne choisirai pas entre une mort lente ou plus rapide, entre la peste et le cholera, entre la politique du pire et la politique de l'autruche. Très franchement, le résultat de la présidentielle française, je m'en contrefiche au plus haut point. En 2012, de toute manière, je vote Frédéric Bastiat (http://bastiat2012.fr/)
Rédigé par : ST | vendredi 10 février 2012 à 11h59
@ST
Merkel et Hollande se mettent d’accord secrètement sur un scénario italien :
- mai 2012 Hollande propose des réformes débiles.
- automne 2012 Les taux français explosent avec la complicité de la BCE.
- Catastrophe ! Hiver 2012/2013, on nomme Pascal Lamy 1er ministre.
- 2013-2015 : réforme « ultra libérale » sous la contrainte en France.
- 2016-2017 : gouvernement pépère qui tire parti des réformes faites.
- 2017 : Hollande réélu.
Rédigé par : JB7756 | vendredi 10 février 2012 à 12h57
@JB
Le jour où on verra en France un Pascal Lamy, énarque, européiste fédéraliste, ancien commissaire européen, trésorier du Siècle faire appliquer des réformes ultra libérales ....
Rédigé par : ST | vendredi 10 février 2012 à 14h47
@ST
Attention c’est « ultra libéral » pour un français.
Pascal Lamy a un profil proche de Mario Monti tout en étant socialiste. Il a l’expérience de l’OMC qui ne le classe pas parmi les marxistes. Il est à l’écart des éléphants socialistes.
Et j’imagine pas Madelin premier ministre de Hollande.
Je souhaite un scénario Italien pour la France. C’est pour ça que nous devons nous rapprocher du gouffre le plus tôt possible. Donc on peut voter Mélanchon ou Le Pen à la limite.
CAR IL FAUT PLANTER LE SYSTEME LE PLUS VITE POSSIBLE. Donc il faut voter pour le candidat le plus débile possible, faire la grève de la consommation, être le plus inefficace possible au travail (surtout pour les fonctionnaires), profiter à fond de la sécu et autres assistanats, avoir les revendications les plus extravagantes…
Je pense que c’est le seul programme libéral viable en France. Un peu de courage, on y est presque !
Rédigé par : JB7756 | vendredi 10 février 2012 à 15h27
> Marine Le Pénenchon, son côté "retour aux fondamentaux économiques du NSDAP" - Dont nous rappellerons que le "S" signifiait socialiste, avec quelque raison
D'abord, Marine, qui a été voir Ron Paul, le libertarien "Tea Party" et nul autre, doit composer avec l'ignorance ambiante : elle est contre la TVA sociale, car c'est de l'ultra-libéralisme (!) ; à première vue, c'est idiot, mais ce qui compte, c'est bien d'être contre, non ?
D'autre part, quel autre gouvernement a eu le succès du NSDAP de 1933 à 1940 ? Hmm ?
Rédigé par : Souchien | vendredi 10 février 2012 à 17h28
@souchien
> D'abord, Marine, qui a été voir Ron Paul,
> le libertarien "Tea Party" et nul autre
Oui et bien ils ont du avoir un échange très riche.
Je rappelle que le coeur de la proposition de politique économique de Marine Le Pen est de redonner à la France une monnaie papier bien à elle DANS LE BUT EXPLICITE de pouvoir faire marcher la presse à billet et financer nos dépenses par l'inflation. Et dévaluer un bon coup en passant. Elle veut redoter la France d'une Banque Centrale, au service du pouvoir politique qui plus est. En revanche, le coeur de la politique économique de Ron Paul est ... de supprimer la Banque Centrale américaine, revenir à une monnaie métallique, annhiler toute possibilité pour le pouvoir politique de recourir à l'inflation et refaire du dollars une monnaie forte indexée sur l'or.
Et là ce n'est que la comparaison de leurs politiques monétaires respectives. Marine Le Pen veut rétablir la peine de mort pour les trafiquants de drogue, Ron Paul veut libéraliser entièrement le stupéfiants. Elle veut fermer les frontières, il est libre échangiste. Elle veut sauver la sécurité sociale, il veut la démanteler. Etc etc etc ...
Rédigé par : ST | vendredi 10 février 2012 à 18h02
Ce qui est ennuyeux, avec votre article, c'est que.. je pense exactement la même chose, j'ai bien peur que vous ayez parfaitement raison au mot près.
A part s'en remettre à Dieu, il n'y a pas d'espoir... tous les candidats cherchent à se différencier par des propositions dans le domaine "société", sur le plan économique : ils sont tous socialistes. Hausse d'impôts (on ne dépense que 56% du PIB tous les ans, il reste de la marge, il y a juste 10 points de PIB de déficits variés à financer et on va avoir du mal à emprunter).
Mais quelle est alors votre conclusion logique? continuer à travailler en France,avec un avenir aussi rose, ou vivez vous déjà ailleurs? je n'entends autour de moi que des jeunes (pas seulement des gens aisés) qui veulent partir.
Bonne chance
Rédigé par : AlexL | vendredi 10 février 2012 à 19h09
> Marine Le Pen veut rétablir la peine de mort pour les trafiquants de drogue, Ron Paul veut libéraliser entièrement les stupéfiants
Il faut d'abord que la preuve soit apportée que la peine de mort est inefficace avant qu'on puisse admettre d'avoir à partager la route avec des gens dans un état pire que des alcoolos !
> redonner à la France une monnaie papier bien à elle
Parmi les catastrophes qui nous accablent, l'€ monnaie unique est celle sur laquelle nous pouvons avoir l'effet le plus rapide - en en sortant !
> refaire du dollar une monnaie forte indexée sur l'or
Il a bien raison !
Mais pensez-vous qu'on puisse en faire autant du Franc, DE BUT EN BLANC ?
Il faut d'abord une monnaie correspondant à une entité étatique (nomos, le droit est la racine de numisma, la monnaie, ce qui veut dire qu'il faut d'abord que le droit soit unifié avant que la monnaie puisse l'être, l'€ c'est mettre la charrue avant les bœufs) et, ensuite SEULEMENT, la possibilité de monnaies privées en concurrence basées sur une réalité tangible pourra émerger.
> Elle veut fermer les frontières, il est libre échangiste
Elle est contre le concurrence faussée que nous livrent les Chinois (monnaie non convertible leur interdisant de dépenser les fruits de leur travail en biens et services de chez nous), pas contre le libre échange en Europe.
Mais surtout, la libre circulation des biens n'implique pas celle des personnes, voyez Hans-Hermann Hoppe :
http://herve.dequengo.free.fr/Hoppe/Hoppe1.htm
http://www.hanshoppe.com/wp-content/uploads/publications/trans/Hoppe_L_ordre_naturel_l_etat_et_le_probleme.pdf
http://www.hanshoppe.com/wp-content/uploads/publications/trans/hoppe_vertu-discrimination-french-2005.pdf
Ron Paul élu, l'immigration non contrôlée continuerait de ruiner les USA s'il la laissait faire, ce dont je doute fort (ce n'est pas réputé être la tasse de thé de la John Birch society !).
> Elle veut sauver la sécurité sociale, il veut la démanteler
Elle veut surtout la réserver aux Français !
Il faut d'abord que les Français puissent se soigner et qu'on les informe de l'énormité du déficit pour qu'ils puissent admettre la ruine qu'induit la sécurité sociale.
Si vous vous demandiez comment vous faire élire, avec VOS opinions, vous diriez la même chose qu'elle, compte-tenu de l'ignorance crasse des électeurs du fonctionnement de l'économie !
Rédigé par : Souchien | vendredi 10 février 2012 à 20h08
@ Souchien
Pas la peine de "contorsionner" les idées de la Marine, elles sont foncièrement, farouchement anti-libérales...
"Il faut d'abord que la preuve soit apportée que la peine de mort est inefficace"...
Hum, argument utilitariste... De la même manière, on peut dire que couper les bras et les jambes de quiconque vole a des chances d'être une mesure très efficace contre le vol. Est-ce juste et souhaitable pour autant?
"avant qu'on puisse admettre d'avoir à partager la route avec des gens dans un état pire que des alcoolos !"
En ce qui concerne les drogues douces, c'est du grand n'importe quoi: un mec qui a fumé un ou plusieurs joints est infiniment moins dangereux au volant qu'un mec bourré... (et il me semble qu'il y a eu une étude là-dessus, en Australie selon le vague souvenir que j'ai).
De toutes façons, là n'est pas la question: les libéraux sont pour la légalisation, mais ça ne veut pas dire qu'ils souhaitent autoriser la conduite sous l'emprise de stupéfiants, bien au contraire! Ce n'est pas parce-qu'on pense que la consommation d'alcool doit être légale que la conduite "bourré" doit être autorisée!
"Ron Paul élu, l'immigration non contrôlée continuerait de ruiner les USA". L'immigration n'a jamais ruiné, et ne ruine toujours pas les USA; les USA ont d'ailleurs toujours été un pays d'immigration.
L'immigration ne "ruine" que les pays collectivistes, comme la France.
Enfin, je considère personnellement que HHH est un extrémiste, un libéra-conservateur ("paléo-libertarien") incohérent et anti-libéral sur certains points importants...
"Il faut d'abord une monnaie correspondant à une entité étatique (nomos, le droit est la racine de numisma, la monnaie, ce qui veut dire qu'il faut d'abord que le droit soit unifié avant que la monnaie puisse l'être, l'€ c'est mettre la charrue avant les bœufs) et, ensuite SEULEMENT, la possibilité de monnaies privées en concurrence basées sur une réalité tangible pourra émerger."
Pourquoi faudrait-il d'abord que le monopole que s'est octroyé l'état sur la monnaie change de main (d'un monopole européen à un monopole national) avant de passer enfin à des monnaies libres?
De toute façon, ce n'est pas vraiment important: vous croyez sérieusement que l'objectif final de la Marine soit de libéraliser la monnaie?
Idem pour la sécu: vous croyez vraiment que l'objectif final de la fille du borgne soit d'en finir avec le monopole de la sécu?
Franchement, je crois que vous rêvez éveillé, et si par malheur elle venait à être élue, vous risquez d'être franchement déçu.
Ou alors, et c'est plus probable, vous essayez de séduire les libéraux et en racontant n'importe quoi sur les "intentions cachées" de la marine. Mais ça ne prend pas. Comment cela pourrait-il prendre, d'ailleurs, il suffit d'écouter la marine passer son temps à cracher son venin sur l'ultra-néo-méga-hyper-giga-libéralisme.
MLP, c'est le pire de Mélancon couplé au pire de Jean-Marie Lepen. À vomir!
Rédigé par : Mateo | vendredi 10 février 2012 à 21h47
Bon, tu as forcé sur le scénario, mais...on ne doit pas être loin de la catastrophe batave qui va s'abattre sur la France...
Rédigé par : l'hérétique | samedi 11 février 2012 à 00h20
> ça ne veut pas dire qu'ils souhaitent autoriser la conduite sous l'emprise de stupéfiants
J'espère bien !
Mais le problème, au moins avec le haschich, c'est qu'il est difficilement détectable, il ne suffit pas de souffler dans le ballon.
En ce qui me concerne, se droguer n'est admissible que si on ne met pas en danger autrui, ce qui n'est pas le cas général, donc il vaut mieux l'empêcher autant que possible et sinon, distribuer la drogue à prix coûtant afin de ne pas avoir la délinquance associée ; essayons d'abord de se débarrasser de la drogue !
> L'immigration ne "ruine" que les pays collectivistes, comme la France.
Mais les USA aussi sont collectivistes !
L'immigration n'est pas tolérable en cas de chômage systémique, comme c'est le cas aux USA presqu'autant qu'ici.
D'autre part, il y a immigré et immigré :
http://www.douance.org/qi/qicorrel.htm#lynn
> HHH est un extrémiste, un libéral-conservateur ("paléo-libertarien") incohérent et anti-libéral sur certains points importants...
Comme si le libéralisme était l'unique critère !
Bien sûr qu'il y a des cas où il faut ne pas être libéral :
* pouvoir se défendre et se nourrir implique d'avoir des fabriques d'armes et une production agricole chez soi, même si ça coûte plus que d'importer ;
* plus on sera libéraux, plus on sera riche et donc plus on sera tentant pour les envahisseurs et pour les banquiers à la Goldman-Sachs, il faut donc être fort aussi, ce n'est pas gratuit ;
* sachant qu'on ne peut laisser quelqu'un crever de faim ou de maladie, il faut s'assurer qu'un immigré rapportera plus qu'il ne coûtera, même s'il répond aux critères stricts du libéralisme, tout en pensant à la perte de cohérence démocratique que la présence d'un non européen entraîne en Europe...
> vous croyez sérieusement que l'objectif final de la Marine soit de libéraliser la monnaie?
> vous croyez vraiment que l'objectif final de la fille du borgne soit d'en finir avec le monopole de la sécu?
Je n'en sais évidemment rien ; mais ce qui compte, c'est ce qu'elle veut faire, et surtout ce qu'elle devra faire.
En particulier, elle est contre la TVA sociale, car ce serait de l'"ultra-libéralisme" (!) ; c'est évidemment un contre-sens, mais elle cherche à prendre des voix d’illettrés économiques, ne l'oubliez pas ; ce qui compte, c'est qu'elle soit contre, non ?
Ayant toute l'"écume" (c'est au-dessus et c'est très sale) contre elle, la racaille qui privatise les recettes et étatise les coûts, il faudra bien qu'elle en vienne aux seules vraies solutions, la sécurité sociale comme en Suisse et la banque libre.
> la marine passer son temps à cracher son venin sur l'ultra-néo-méga-hyper-giga-libéralisme.
Eh bien, elle fait comme vous (la marine, la fille du borgne) : plutôt que de faire progresser la connaissance, elle tape sur ce qui est déjà désigné à la vindicte populaire ; ce n'est pas glorieux, mais elle a au moins l'excuse d'être en campagne, elle.
> Ou alors, et c'est plus probable, vous essayez de séduire les libéraux
J'essaye - de mon propre chef - de leur faire prendre conscience qu'on ne se sortira pas du cauchemar actuel par des mesures consensuelles ; il faut une vraie rupture qui ne sera portée que par quelqu'un qui n'aura pas peur d'être impopulaire, l'étant déjà !
> vous risquez d'être franchement déçu
Déçu par le FN, peut-être, mais encore plus déçu par moi-même si je ne faisais rien ; d'autre part que celui qui croit que Bayrou fera quoi que ce soit tente de m'en convaincre !
Toutes les solutions permettant à AlexL - et aux autres - de ne pas déprimer sont à notre portée, ce qu'il faut c'est du courage, et Marine n'en manque pas.
Rédigé par : Souchien | samedi 11 février 2012 à 01h09
@souchien
pas le temps de répondre à l'ensemble. Sur la question de la drogue, cela fait un demi siècle que les USA ont mis en place une lutte militarisée contre la drogue. Résultat: ils vont perdre l'afghanistan, le mexique à feu et à sang, et aucun résultat sur la consommation.
Je doute que vous soyez perméable à ce genre d'argument, mais tout est ici:
http://www.objectifeco.com/economie/economie-politique/article/vincent-benard-il-faut-d-urgence-arreter-la-guerre-contre-la-drogue
et aussi
http://www.objectifliberte.fr/2008/08/war-on-drugs.html
Rédigé par : vincent | samedi 11 février 2012 à 08h47
J'ai bien aimé votre côté, un peu, beaucoup dictateur de "Nicolas le petit". C'est vrai qu'il n'est pas libéral, même pas un peu "ultra-libéral" -il faut bien rire-
Je me souviens du traité de Lisbonne contre l'avis des Français sur la Constitution européenne en 2005; de la faute aux banques dans la crise des subprime sans aucune analyse des origines réglementaires sous Bill Clinton pour le grand -retour de l'Etat en nov 2008, comme si l'Etat était parti ede France à un moment quelconque; d'ingérance dans des pays voisins appelés paradis fiscaux pour inverse d'enfer fiscal; du partage de la valeur ajoutée avec les salariés -la loi des 1000 balles-; de la déclaration de guerre en Libye; de l'attaque en règle des revenus de l'épargne en vue de financer la prochaine Gosbank qui financera les PME tout comme le Grand Emprunt de 100 Mrds devenu 35 Mrds qui doit assurer le renouveau de la France. Je crois que j'en oublie mais j'aime bien le côté libéral de Sarkozy dont la culture ne cesse de m'esbaudire.
Rédigé par : goufio | samedi 11 février 2012 à 11h01
"Je voulais vous dire" aussi que je suis très respectueux de celui qui gagne de l'argent par la création de richesse et la prise de risque entrepreneuriale avec son épargne. Aussi il parait que F Hollande, celui qui n'aime pas les riches aurait à sa disposition 360 000 € par an, pour moi cela ne fait aucun doute il ferait parti des 0,09 % des Français les plus aisés, c'est à dire des 32 750 personnes à plus hauts revenus (cf. INSEE)sur 32 390 000 foyers fiscaux (DGFiP). Comment il fait pour se supporter? Je crois savoir, il attend d'être Président pour toucher (je n'emploie pas le terme gagner à dessein, vous m'aurez compris) moins de 4 000 euros par mois pour être en paix avec sa conscience
Rédigé par : goufio | samedi 11 février 2012 à 11h07
"La lutte contre la finance internationale est devenue le point le plus important de la lutte de la nation pour son indépendance et sa liberté économique."
Hahaha, très bon... En somme, voter Marine le Pen, ce serait voter nazi, mais pour des raisons rigoureusement opposées à celles alléguées par la gauche...
Bon, ben je crois que je vais voter nazi, tiens ! Ca peut pas être pire que les autres, et ça sera sûrement mieux en matière d'immigration.
Vous auriez la référence, pour Tonton Adolf ? Tant qu'à se faire traiter de nazi, autant avoir les bons auteurs dans sa bibliothèque...
Rédigé par : Robert Marchenoir | samedi 11 février 2012 à 18h26
> Je doute que vous soyez perméable à ce genre d'argument, mais tout est ici : (...) vincent-benard-il-faut-d-urgence-arreter-la-guerre-contre-la-drogue
Depuis environ 1 an que j'ai découvert les flux RSS et que vous êtes dans ma sélection, si je n'interviens pas - ce qui a été le cas, c'est que je suis d'accord !
Bon, promis, je vais être plus sympa et mettre de temps en temps un mot d'approbation...
Je ne dis pas qu'il me semble mauvais de libéraliser la drogue, juste dangereux et surtout, infaisable en l'état actuel.
En effet, nous sommes en crise, donc loin de l'équilibre.
Quand tout fonctionne, un Bayrou suffirait ; mais là c'est carrément un lance-flamme qu'il faut !
Commençons donc par la peine de mort systématique pour tout vendeur de drogue, ils iront voir ailleurs en Europe, des pays plus riches, à la différence de l'Amérique du sud par rapport aux US ; et si ça ne fonctionne pas, il sera temps d'introduire un referendum d'initiative populaire pour libéraliser la drogue ; referendum promis par le FN et par nul autre (vous remercierez Marine, quand vous aurez grandi !).
Promesse qu'ils tiendront, car cela occupera l'opposition et retirera de la responsabilité d'un gouvernement certainement très chahuté...
Retirer le RSA aux étrangers complètera cet effet, mais en prenant du temps, ce n'est juste pas humainement ni politiquement possible de but en blanc.
Les nationalistes sont en général socialistes, d'où l'intérêt du flux RSS de Jean-Gilles Malliarakis
http://lumiere101.com/2012/02/06/hollande-un-socialiste-a-la-sauce-bilderberg/,
de Ron Paul et H. H. Hoppe, mais pour vous convaincre de ce qu'un état efficace et protecteur est nécessaire, lisez donc Xavier Raufer, les flux de Jean-Yves le Gallou
http://www.polemia.com/article.php?id=4561,
d' Aymeric Chauprade
http://blog.realpolitik.tv/2011/12/joyeux-noel/,
de Bernard Lugan
http://bernardlugan.blogspot.com/2012/02/monsieur-gueant-et-lesprit-du-temps.html
Par ailleurs, connaissez-vous un gouvernement qui ait eu le succès de celui de l'Allemagne entre 1933 et 1940 ? Hmm ?
La sécu. et la monnaie ruinent le pays, certes ; pour y porter remède, il faut de la marge de manœuvre, donc baisser le chômage et les frais relatifs, ce qui ne peut se faire que grâce à la préférence nationale à l'embauche, donc au Front National, puis utiliser le referendum d'initiative populaire.
Quant au reste socialiste du programme FN, peu importe, il ne pourra être appliqué en temps de faillite, comme celui de Hollande, d'ailleurs.
Rédigé par : Souchien | dimanche 12 février 2012 à 05h00
@robert: la phrase est tirée de la traduction française de Mein Kampf,
"La lutte contre la finance internationale et le capital de prêt est devenu le point le plus important de la lutte de la nation allemande pour son indépendance et sa liberté économique."
selon cet article WP sur l'un des inspirateurs de l'anticapitalisme d'Hitler, Gottfried Feder, la citation en VO serait en page 212 (je suppose qu'il s'agit de l'édition originale). N'ayant pas la chose dans ma bibliothèque, je ne peux pas vérifier.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gottfried_Feder
Rédigé par : vincent | dimanche 12 février 2012 à 20h54
@Bob
La citation n'était pas mise en miroir pour Marine Le Pen mais pour François Hollande et son combat affiché contre le pseudo monde de la finance. L'idée n'était évidemment pas d'impliquer je pense que François Hollande ou Marine Le Pen soient comparable à Hitler en aucune façon, mais de montrer que cette litanie contre la finance utilisée comme bouc-émissaire n'est pas nouvelle. Non pas, bien sûr, que les milieux bancaires soient tout blanc : ce blog est l'un des premiers en France a avoir dénoncé la fraude massive des banques américaines dans l'affaire des subprimes, et les manquement graves de la comptabilité bancaire européenne et américaine pour couvrir des effets de leviers démesurés. Ce blog est aussi l'un des rares à réclamer la responsabilité directe des banques dans cette crise par la voie naturelle de la mise en faillite, du refus du renflouement public, et là où c'est le cas, de la mise en cause pénale des fraudeurs.
Mais faire croire que l'augmentation des taux d'intérêts sur la dette public est un complot de la finance internationale qui dicterait sa loi aux Etats souverain est absurde : ces Etats plus providence que souverain se sont mis dans la panade tout seul en acceptant de vivre durablement au dessus de leur moyen. Point.
Pour en revenir à Marine Le Pen : elle a certes rompu avec les positionnements outranciers de son père, avec ses cercles de fréquentation plus que douteux (et souvent très contradictoires) qui formaient le vivier de base du Front National, regroupement hétéroclite de gens très différents et pour beaucoup pas franchement fréquentables. Mais elle a aussi délaissé le positionnement politique partiellement (et assez étonnamment du reste) reaganien des années 80 du père (dont on peut se demander s'il était ancré sur autre chose qu'une posture de façade d'ailleurs). Elle a embrassé un positionnement résolument socialiste 3ème république sur quasi tous les sujets économiques et sociétaux, positions abandonnées par une gauche de moins en moins républicaine et de plus en plus (alter)mondialiste. Je vois mal en quoi ca pourrait éveiller le moindre soupçon d'intérêt pour un libéral.
@souchien
Vous vous escrimez pour rien. Vous essayez de convertir par un discours utilitariste qui a bien peu de prise sur les lecteurs libéraux de ce blog qui le sont pour la plupart par conviction profonde. Et le coup du vote utile pour les libéraux, on nous l'a fait trop souvent.
D'ailleurs, c'est vous qui citez Ron Paul pour crédibiliser Marine Le Pen, je vous indique que les positions de Ron Paul sont 100% antinomique avec celles de MLP, et vous essayez de m'expliquer ensuite que les positions de Ron Paul sont dangereuses, absurde, suicidaires. On est donc bien d'accord : leur positionnement est diamétralement opposé. Du coup ca va être assez dur de nous faire avaler qu'il faut qu'on vote MLP qui a des solutions bien meilleures que ce taré de Ron Paul, vu que je voterai pour le bon docteur du Texas plutôt deux fois qu'une et sans réserve s'il m'en était donné l'opportunité.
On est juste d'accord sur un point : la France est dans un situation extrême qui réclamerait des mesures extrême. Extrêmement libérale en l’occurrence. Ce n'est pas Marine Le Pen qui nous les apportera.
Nous voulons foncièrement et viscéralement moins d'Etat, pas plus d'Etat fut il tourné dans une autre direction.
Rédigé par : ST | lundi 13 février 2012 à 09h13
Vincent : merci.
ST : je sais. J'ai été parmi les premiers à dénoncer le socialisme forcené de Marine le Pen. Je voterai néanmoins pour elle pour une raison très simple : tous les candidats sont anti-libéraux, avec des nuances qui relèvent de la cosmétique.
Un seul candidat est réellement opposé à l'immigration, Marine le Pen.
Or, si cette dernière se poursuit, le peuple français disparaîtra, victime de génocide ethnique par substitution.
Ce jour-là, le débat entre libéraux et anti-libéraux sera devenu sans objet. Discuter des modes d'organisation politique d'un peuple disparu n'a pas de sens.
Je vote donc pour la survie du peuple français. C'est prioritaire par rapport au sujet du libéralisme.
D'ailleurs, dans la discussion théorique et futile qui consisterait à envisager l'organisation politique que voudraient bien se donner nos envahisseurs, colonisateurs et génocideurs une fois parvenus à leurs fins, le libéralisme est exclu d'avance.
Le libéralisme est une doctrine et un mode d'organisation politique qui n'est possible que dans une société d'origine européenne, blanche et de culture chrétienne. C'est dans une telle société qu'il est né, et il n'a jamais existé ailleurs.
L'islam est fondamentalement anti-libéral, et les théoriciens musulmans le disent explicitement. Pour s'en persuader, il suffit d'observer les sociétés islamiques.
Les Africains noirs sont incapables d'une organisation politique autre que tribale : il suffit d'observer l'Afrique et les municipalités noires aux Etats-Unis.
Et si Marine le Pen est empêchée de se présenter, eh bien je voterai blanc, ou j'irai à la pêche. Ou à la chasse.
Rédigé par : Robert Marchenoir | lundi 13 février 2012 à 18h05
Eh bien...ça fachote tout ce que ça peut en commentaires...le souchien aurait-il quelques soucis avec l'histoire économique ? le NDSAP a envoyé l'Allemagne à la faillite AVANT la guerre. Il semble même que la guerre ait été la seule issue pour éviter l'effondrement économique d'un régime dont le pays était devenu exsangue...
Rédigé par : l'hérétique | mercredi 15 février 2012 à 00h47
Le souchien, il veut bien que l'Allemagne ait été ruinée en 1940, mais en 1933, c'était quoi, le terme exact ?
Parce qu'en 1940, pas de chômage, pas de délinquance (et même, ô merveille, des trains à l'heure en Italie !).
Et considérer comme fachos des gens (je suppose que Robert Marchenoir en est aussi...) qui considèrent qu'un gouvernement qui ne respecte pas leur droit de copropriété sur le pays en faisant venir n'importe qui pouvant faire baisser les salaires, c'est se refuser à voir les problèmes majeurs, comportement bien digne d'un lâche électeur de Bayrou - lequel je félicite pour son absence au CRIF ; même si je suis sûr qu'il s'agit plutôt de récupérer les voix de Marine au cas, probable, ou Sarközy parviendrait à l'empêcher d'avoir ses signatures.
Rédigé par : Souchien | mercredi 15 février 2012 à 03h09
@Robert
Je trouve ça dommage d'avoir peur de l'autre, de trouver des boucs émissaires.. En plus, en rien, vous ne pouvez affirmer que l'immigration a conduit notre pays à la ruine... Donc pkoi le stigmatiser ?
keyvan
Rédigé par : keyvan | mercredi 15 février 2012 à 10h28
> Je trouve ça dommage d'avoir peur de l'autre
Il n'y a qu'à voir comment se portent les pays musulmans - et, pire, les non musulmans en pays musulman - pour être rassurés !
Et d'ailleurs, qu'est-ce que ça veut dire, "pays musulman" ? Simplement que la lâcheté et la dhimmitude ont fait taire les dissidents, souvent les premiers occupants, comme en Irak, Algérie...
> En plus, en rien, vous ne pouvez affirmer que l'immigration a conduit notre pays à la ruine
Quand on ne veut pas voir, on ne voit pas !
http://fr.novopress.info/107974/limmigration-du-point-de-vue-de-la-science-economique-cout-social-versus-avantage-prive/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+novopressfrance+%28%3A%3A+Novopress.info+|+Agence+de+presse+ind%C3%A9pendante%29
L'immigration, c'est la baisse des salaires, le chômage, la délinquance, le trafic de drogue, la charia ; pour que les immigrés surnuméraires (c'est à dire tous depuis 30 ans) puissent juste survivre, il a FALLU créer le RSA, donc continuer dans la spirale de destruction du socialisme.
L'immigration est due au socialisme, le socialisme est renforcé par l'immigration ; c'est la spirale de la mort !
Essayez donc de comprendre les processus en oeuvre, keyvan, au lieu de vous laisser bourrer le mou par les merdias à la solde des puissances financières qui récupèrent l'argent des Français par le biais de la dette, conséquence inéluctable du socialisme.
Rédigé par : Souchien | mercredi 15 février 2012 à 13h49
D'une, je me laisse bourrer le mou par personne, d'ailleurs je tombe pas dans la facilité à penser que les problèmes proviennent tjs des autres.. De plus, je suis respectueux dans mes commentaires, je ne vous traite pas de "facho", donc essayer d'être aussi respectueux, si on pense pas comme vous, on est pas forcément des imbéciles sous l'influence des médias de masse...
J'ai lu votre lien, si vous pensez que tous les maux de la France proviennent de l'immigration... Si l'immigration à couté 1700 milliards à la France (dette française)ça se saurait...
Il prend comme bonne élève le Japon, mais il me semble que ce pays à un vrai problème économique depuis une décénnie.. Il me semble qu'ils sont très endéttés aussi, même si c'est auprès de son propre peuple. De plus, il faut ajouter à cette analyse la culture du Pays, le japon à une culture hiérarchique très importante, le schéma familliale y est complètement différent...
Du coup, j'ai envie de vous retourner votre phrase..
Rédigé par : keyvan | mercredi 15 février 2012 à 14h43
> si vous pensez que tous les maux de la France proviennent de l'immigration...
Forcément pas, puisque la racine en est de l'avoir déclenchée.
Le patronat, lassé de lutter contre la CGT à la fin des années 1960 l'a déclenchée ; c'est une fausse solution à un vrai problème, qui s'est trouvé être un problème pire encore.
> le Japon, mais il me semble que ce pays à un vrai problème économique depuis une décennie
Bien sûr : l'interventionnisme étatique, ses plans de "relance" keynésiens qui ne peuvent fonctionner.
Mais au moins on peut se promener dans la rue sans être agressé.
> on n'est pas forcément des imbéciles sous l'influence des médias de masse
Ben, quand on prétend qu'il n'y a pas d'autre problème avec les étrangers que l'acceptation de l'autre par les Gaulois, les coupables, alors qu'on les dépossède de leur pays sans jamais leur avoir demandé leur avis et alors qu'on se dirige vers un avenir à la libanaise ou à la kosovare...
> Du coup, j'ai envie de vous retourner votre phrase.
Dites-moi donc sur quels médias de masse je pourrais être influencé pour voter Front National !
Rédigé par : Souchien | mercredi 15 février 2012 à 15h30
"Bien sûr : l'interventionnisme étatique, ses plans de "relance" keynésiens qui ne peuvent fonctionner.
Mais au moins on peut se promener dans la rue sans être agressé"
Finalement, c'est pas l'immigration alors ? j'ai l'impression que vous regardez bcp TF1 pour dire: Mais au moins on peut se promener dans la rue sans être agressé!!
Rédigé par : keyvan | mercredi 15 février 2012 à 17h31
> Finalement, c'est pas l'immigration alors ?
Je n'ai jamais dit que l'immigration était le seul moyen de ruiner un pays !
> j'ai l'impression que vous regardez bcp TF1 pour dire: Mais au moins on peut se promener dans la rue sans être agressé!
Vous êtes vexé par "bourrer le mou par les merdias", hein !
Voilà ce que j'ai trouvé en un coup de google :
http://www.americas-fr.com/tourisme/informations/les-10-destinations-de-voyages-les-plus-sures-5207.html
La France n'est pas - encore - parmi les pires...
Rédigé par : Souchien | mercredi 15 février 2012 à 18h03
"Si vous pensez que tous les maux de la France proviennent de l'immigration..." (Keyvan)
Merci de nous épargner ce genre de pirouettes intellectuelles malhonnêtes.
Personne, nulle part, jamais, n'a prétendu que "les maux de la France" venaient tous, intégralement, d'une seule cause, que ce soit l'immigration, ou les gens qui portent des chaussettes blanches avec des chaussures noires.
Est-ce que "tous les maux de la France" viennent de gens qui défèquent sur votre paillasson ? Non.
Pour autant, il est interdit de déféquer sur le paillasson d'autrui, et, si vous vous plaigniez que quelqu'un ait déféqué sur votre paillasson, personne n'aurait l'idée de vous dire : "Vous croyez donc que tous les maux de la France viennent des gens qui défèquent sur les paillassons ?"
Alors, un peu d'honnêteté, s'il vous plaît.
Rédigé par : Robert Marchenoir | mercredi 15 février 2012 à 18h44
La dernière trouvaille de Bayrou, l'homme sous la bannière duquel se sont rangés les libéraux français tels que représentés par leur unique parti, le PLD :
"Le candidat centriste à la présidentielle, François Bayrou, a déclaré qu'il créerait un ministère de l'Egalité pour lutter contre toutes les discriminations, ce soir sur TF1 dans 'Parole de candidat'."
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/02/20/97001-20120220FILWWW00637-bayrou-veut-un-ministere-de-legalite.php
Un ministère de l'Egalité. Pincez-moi, je rêve ! Pourquoi pas carrément un ministère du Socialisme ? Comme s'il n'y avait pas suffisamment d'enragés de l'égalité en France. Comme s'il n'y avait pas, plutôt, un manque criant de liberté.
Sans compter qu'un ministère de l'Egalité annoncé spécialement pour lutter contre les "discriminations", c'est, en bon français, un ministère anti-Blancs, anti-Occidentaux, anti-chrétiens et anti-Français.
Bref, un ministère de la promotion du racisme et de notre génocide par substitution ethnique.
Rédigé par : Robert Marchenoir | lundi 20 février 2012 à 22h12
> François Bayrou, a déclaré qu'il créerait un ministère de l’Égalité
J'ai entendu ça hier soir, effectivement, Robert Marchenoir !
Et quand on pense qu'il y a de pauvres lâches sur ce site pour rapprocher le programme de Marine du NSDAP ou refuser de voter pour elle car ce serait un "vote utile" tout en votant Bayrou !!
Et ça prétend donner des leçons d'anti-socialisme !
À la différence des autres qui sont manipulés par la ploutocrassie par leur ignorance, les prétendus libéraux le sont par la même ploutocrassie par leur lâcheté ; qu'ils veuillent bien trouver ici l'expression de mon mépris.
Rédigé par : Souchien | mercredi 22 février 2012 à 13h16
@Souchien
Autant il est indubitable que notre ami Bob dont certains d'entre nous (moi y compris) ne partagent pas tous les points de vue ou toutes les analyses est libéral, et représente un certain pan de la très diversifiée famille libérale (des sociaux libéraux aux libéraux conservateurs de droite en passant par les anarcaps et autres minarchistes libertariens), autant il est avéré que vous n'avez aucune accointance libérale, de près ou de loin, mais n'êtes là que pour troller pour le vote FN, et nous insulter en passant.
Maintenant, si vous voulez mon avis personnel sur le "vote utile" : c'est à mon avis non seulement un vote inutile, mais en plus un vote contre productif. C'est vrai à mon sens que soit un vote utile Marine Le Pen ou un vote utile Bayrou ou que sais-je encore.
Mon problème n'est pas de savoir qui est au pouvoir, mais quel pouvoir aura celui qui l'exercera. Je voudrai qu'il en ait moins. Beaucoup moins. Si je pouvais voter pour quelqu'un qui limiterait ce pouvoir à l'avenir, je le ferai sans hésiter. En attendant, je ne voterai pas pour une quelconque de ces personnes qui veulent utiliser un trop grand pouvoir pour imposer leurs vues sur les individus. Permettez moi de penser que loin d'être lâche, c'est une position courageuse. Et cohérente.
Rédigé par : ST | mercredi 22 février 2012 à 18h02
Je ne regrette qu'une chose: c'est que les élections legislatives de juin 2012 ne se fassent pas à la proportionnelle intégrale.
Pourquoi ?
Parce qu'actuellement les liberaux prétendent qu'ils ne peuvent pas s'exprimer car le système est verrouillé par l'UMP et le PS.
Ainsi, avec une proportionnelle pure, on verrait s'ils sont capables d'avoir... ne serait-ce qu'un seul député.
Je parle d'un député véhiculant leurs théories pas un député d'alliance avec le MODEM.
Mais surtout, ils seraient obligés d'exposer et de justifier à l'opinion publique, leurs propositions et leurs applications de manière concrète et là, ils seraient attendu au tournant. N'est-ce pas messieurs ?
Car c'est bien joli d'accuser l'UMP et Sarkozy/Fillon, de ne pas vouloir réduire les dépenses, de ne pas être allé assez loin pour reculer l'age de départ en retraite tout en remettant en question le revenu actuel des actuels retraités, ou de ne pas lutter efficacement contre le chomage en supprimant des chapitres entiers du Code du travail.
Voire aussi de rendre facultative l'adhesion du salarié à la branche maladie/ retraite ainsi qu'à l'UNEDIC pour lui donner plus de pouvoir d'achat.
Tout cela en expliquant aux électeurs que c'est parfaitement gérable ! !
Mais tant que de telles mesures ne sont pas assumées devant l'opinion publique et restent confidentielles, cela rend la critique anti-UMP des libéraux assez vaine et sournoise.
Rédigé par : maurice b. | mercredi 22 février 2012 à 19h05
> autant il est avéré que vous n'avez aucune accointance libérale, de près ou de loin
Je vous ai pourtant expliqué que je partage les idées de Hans-Hermann Hoppe.
Qu'il ne soit pas bien vu de votre secte ne retire rien à mes "accointances" libérales.
Moi aussi, je souhaite que l'état me fiche tranquille, déjà quand je prends ma voiture.
Ce que ST fera lors de cette élection le regarde, mais Vincent Bénard lui, roule pour un parti qui se désiste pour Bayrou ; lequel Bayrou ne trouve rien de mieux à proposer que de détruire encore plus la famille et l'économie par une mesure d'une stupidité telle qu'elle avait échappée à l'UMPS !
Et Bénard prétend s''être enfin rendu compte qu'il n'y avait pas que le socialisme à combattre, mais aussi l'oligarchie !
Et quand on sait ces coûts :
http://www.polemia.com/article.php?id=4603
http://www.polemia.com/article.php?id=4592
http://www.polemia.com/article.php?id=4588,
soit 73,3 milliards d'€ annuels - sans compter la perte du lien social, la perte des français de bon QI émigrés alors que le QI de l'immigration nous détruit durablement le nôtre
http://www.douance.org/qi/qicorrel.htm#lynn ,
qu'on prétende vouloir lutter contre la ruine du pays sans lutter D'ABORD contre l'immigration, c'est qu'on se paye la tête des gens, car on est trop lâche pour défendre ses idées - d'où mon mépris.
Rédigé par : Souchien | mercredi 22 février 2012 à 21h11
@maurice b.
> Mais tant que de telles mesures ne sont pas
> assumées devant l'opinion publique et restent
> confidentielles, cela rend la critique anti-UMP
> des libéraux assez vaine et sournoise.
Mais comment pouvez vous dire qu'on assume pas nos convictions devant l'opinion publique ? C'est justement parce qu'on les assumes que nous somme très minoritaires : dans un pays étatiste et socialiste, oui nous ne sommes pas représentatif de la majorité. Et alors ? A t-on jamais dit le contraire ? Et en quoi cela devrait il nous discréditer ?
Vous vous exprimez toujours en supposant que vos idées sont supérieures aux notre car elles sont partagées par plus de monde et par les gens de pouvoir. J'aimerai beaucoup qu'une majorité de français partagent mes valeurs libérales, qui étaient celles de la France à une époque, mais je m'honore de ne pas plier mes valeurs au diktat du plus grand nombre. C'est justement le fondement de l'humanisme libéral : nous avons droit à notre liberté non pas parce que la majorité ou l'Etat nous en donne le droit, mais parce que c'est dans notre nature d'être humain.
Je vous rappelle Renan : "Il y a au contraire une partie de l’existence humaine qui, de nécessité, reste individuelle et indépendante, et qui est de droit hors de toute compétence sociale. La souveraineté n’existe que d’une manière limitée et relative. Au point où commencent l’indépendance et l’existence individuelles, s’arrête la juridiction de cette souveraineté. Si la société franchit cette ligne, elle se rend aussi coupable que le despote qui n’a pour titre que le glaive exterminateur ; la société ne peut excéder sa compétence sans être usurpatrice, la majorité, sans être factieuse… elle serait la nation entière, moins le citoyen qu’elle opprime, qu’elle n’en serait pas plus légitime."
Peu m'importe que la majorité voire l'extrême majorité de mes compatriotes jugent que je n'ai pas le droit de m'extraire de la sécurité sociale : ils ont moralement tord, et n'arrivent à me l'imposer que par un usage injustifié de la force.
@Souchien
> Je vous ai pourtant expliqué que je partage
> les idées de Hans-Hermann Hoppe.
Moi je ne crois pas que vous les partagez. Je pense que vous les utilisez, là où ca vous arrange. Hans-Hermann Hoppe dit que dans une société anarcho-capitaliste qu'il appelle de ses voeux, l'immigration serait libre tant qu'elle respecte la propriété privée. Mais qu'en l'absence de société anarcap, l'immigration doit être contrôlée. Qui dit le contraire ? Ca coule de source.
Maintenant vous sortez cet unique point et vous voudriez en faire un blanc-seing pour Marine Le Pen. Mince, c'est un raccourcis un peu rapide.
Marine Le Pen n'est pas uniquement contre la circulation libre des personnes, elle est contre la circulation libre des produits, qu'elle considère comme la source de l’appauvrissement de la France. Je ne connais pas bien l'oeuvre d'Hans-Hermann Hoppe mais en disciple de Rothbard, lui même disciple de Bastiat et Mises, j'ai un peu de mal à croire qu'il puisse cautionner des raisonnements à la MLP sur la concurrence déloyale des pays à bas cout de main d'oeuvre ou autre idée de "dumping social" (mais détrompez moi, avec lien vers vos sources).
Comme vous citez Ron Paul sauf que Ron Paul postule l'incompatibilité entre Etat Providence et Immigration Libre, mais en tire la conclusion qu'il faut supprimer l'Etat Providence.
On peut pas piocher chez les uns et les autres les conclusions qui nous intéressent sans comprendre leur raisonnement, et les implications sur le reste des autres politiques de ces raisonnements.
Alors certes avec l'argument du vote utile, on peut toujours tout justifier. Mais ca ne cachera pas le fait que le programme de Marine Le Pen (et je n'ai rien contre elle en particulier, je regarde ses propositions et les logiques argumentaires qui les soutendent, pas autre chose) avance un programme d'Etat fort assumé (pour rappel les libéraux sont pour un Etat limité), d'une politique économique socialiste (subventions, redistribution, sécurité sociale, taxation ...), de la planche à billet comme source de financement (ie inflation : je doute qu'un autrichien comme Hans-Hermann Hoppe puisse arriver a faire dire à l'école autrichienne que l'inflation est une bonne chose ou qu'il faille un monopole de l'émission de monnaie par une banque centrale étatique), de taxation aux importations (faisant l'assimilation classique entre mondialisation politique et libre échangisme que Hans-Hermann Hoppe distingue très clairement comme deux choses totalement différentes et opposées).
Donc je ne sais pas où vous vous situez, mais vous me semblez utiliser bien commodément les auteurs qui semblent aller dans votre sens sur tel ou tel point, sans respecter leur positionnement philosophique global, pour justifier des politiques qu'ils auraient sans aucune doute condamnées.
Et en dernier lieu, votre mépris ne vous honore pas. Moi je ne méprise personne, y compris ceux qui ne pensent pas comme moi. Mais le respect de l'opinion libre de votre prochain est probablement une de ces valeurs libérales qui vous aura échappé.
Rédigé par : ST | jeudi 23 février 2012 à 14h22
Bon, mon commentaire a disparu. Comme je suis sûr que c'est un problème technique et non éditorial, je répète l'essentiel à l'adresse de Maurice B.
Il impute aux libéraux leur échec prévisible aux élections. En d'autres termes, "vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaires" (André Laignel, député socialiste).
Mais alors... mais alors... tout ce que disent les anti-libéraux est faux !
Il faudrait savoir : soit les libéraux sont extrêmement minoritaires en France, au point de ne pas être sûrs de pouvoir faire élire un seul député (et c'est bien le cas) ; et alors, c'est un mensonge que de prétendre que les maux de la France viennent avant tout du libéralisme, que la France est écrasée sous la botte de l'ultra-libéralisme.
Ou alors, le libéralisme règne en maître en France, comme le prétendent les anti-libéraux, et alors, en cas de consultation électorale libre, c'est à dire à la proportionnelle, cette force politique majeure se manifesterait immanquablement dans les urnes !
Comme d'habitude, les Degauche sont aveugles à leurs propres contradictions, et trahissent leur incohérence en voulant trop prouver.
Rédigé par : Robert Marchenoir | jeudi 23 février 2012 à 14h50
@Robert
> Bon, mon commentaire a disparu
Ca m'est arrivé aussi tout à l'heure : faites toujours un ctrl-c sur votre commentaire avant de valider. Typepad est capricieux, notamment avec les longs commentaires.
Sinon votre démonstration est imparable.
Rédigé par : ST | jeudi 23 février 2012 à 17h06
> Mais qu'en l'absence de société anarcap, l'immigration doit être contrôlée. Qui dit le contraire ? Ça coule de source.
Dans les faits, nous sommes dans une société qui "régularise" les clandestins, appelés sans-papiers pour que ça passe mieux...
> Je ne connais pas bien l’œuvre d'Hans-Hermann Hoppe mais en disciple de Rothbard, lui même disciple de Bastiat et Mises, j'ai un peu de mal à croire qu'il puisse cautionner des raisonnements à la MLP sur la concurrence déloyale des pays à bas cout de main d’œuvre
Tout à fait ; ceci est du Maurice Allais, pas du Hans-Hermann Hoppe.
Une application ici : http://www.polemia.com/article.php?id=4607
> Ron Paul postule l'incompatibilité entre État Providence et Immigration Libre, mais en tire la conclusion qu'il faut supprimer l’État Providence.
Ron Paul est proche de la John Birch society, il sait faire la différence entre un immigré polonais ou italien et un maghrébin ou un africain...
> On peut pas piocher chez les uns et les autres les conclusions qui nous intéressent sans comprendre leur raisonnement, et les implications sur le reste des autres politiques de ces raisonnements.
Certes.
Toutefois, lorsque je lis Bertrand Lemménicier, je lis un fou, celui qui a perdu tout, sauf la raison : toute loi physique ou économique a son raisonnement, mais aussi son domaine d'application.
Lemménicier a compris UNE chose et ne voit que par elle.
Mais l'économie n'est pas tout !
On peut vouloir à bon droit s'écarter de son optimum : ne pas confier à l'étranger ses fabriques d'armes ou son agriculture, afin de n'être pas à court lors d'une guerre ou d'un tsunami.
De même, les hommes ne sont pas tous compatibles, ne sont pas interchangeables et les sociétés qu'ils induisent - et qui les façonne - non plus.
Il faut d'abord réindustrialiser la France avant d'en être à jamais incapable ; il faut d'abord reprendre notre monnaie*, quitte à la dévaluer, avant d'être comme les Grecs ; il faut d'abord réserver le RSA, la CMU et l'aide médicale d'état au Français avant de les supprimer - sinon c'est la révolution ! Il faut d'abord lutter contre l'islamisation, sinon elle est irréversible :
http://www.youtube.com/watch?v=U--MMeTJPto&feature=youtu.be
Et les avancées vers plus de liberté se feront alors, rendues possible par la disparition progressive des problèmes à cause desquels tout le
monde veut plus d'état (à tort, je sais bien, mais c'est ainsi pour l'instant) et par le referendum d'initiative populaire
http://www.polemia.com/article.php?id=4600
* au passage, je ne crois pas que la "crise" de l'€ survienne ainsi, par hasard ; elle est tellement prévisible qu'elle n'a pu qu'être planifiée, par les fédéralistes européens (et ceux qui les actionnent) qui veulent ainsi nous imposer une fédération.
> Moi je ne méprise personne, y compris ceux qui ne pensent pas comme moi.
Ce n'est pas le fait de ne pas penser comme moi que je méprise ; c'est le fait de penser comme moi (lutter contre le socialisme, l'oligarchie et même l'escroquerie morale et financière du prétendu réchauffement climatique) et se retrouver à appeler à voter Bayrou, celui dont on est sûr qu'il ne changera rien !
Je n'ai rien contre ce garçon, capable au demeurant de gifler un petit con et de ne pas aller au CRIF ; s'il n'y avait pas de vrais problèmes, pourquoi ne pas voter pour lui.
MAIS : l'€ ruine l'Europe, il n'en dit rien ; l'immigration ruine l'Europe, il n'en dit rien ; le socialisme ruine l'Europe, il n'en dit presque rien ; l'oligarchie parasite le monde, il n'en dit rien.
Ce type est un zombie !
Qu'on m'en reparle quand Marine aura nettoyé, il sera temps de passer à des élus gris muraille quand le referendum d'initiative populaire et une monnaie indépendante auront retiré aux polytocards leur capacité de nuisance !
Rédigé par : Souchien | jeudi 23 février 2012 à 21h00
@souchien
> Dans les faits, nous sommes dans une société
> qui "régularise" les clandestins, appelés
> sans-papiers pour que ça passe mieux...
Ce qui prouve bien que le problème de l'immigration est moins un problème de position philosophique qu'un problème politique pratique : le contrôle de l'immigration est dans le programme de Hollande comme de Sarkozy. Le problème, comme pour beaucoup d'autres sujets, c'est l’inconsistance entre les positions de campagne et théorique et la pratique réelle, l'incapacité à appliquer la loi (pour des raisons objectives qui tiennent à la complexité illimité de ces lois pléthorique, et leur empilement jusqu'au niveau européen). Pas besoin de sortir Hans-Hermann Hoppe ici : la question est ici du mensonge en politique, de l'inefficacité d'un état omni-présent mais impotent.
> Tout à fait ; ceci est du Maurice Allais,
> pas du Hans-Hermann Hoppe
Et bien voilà : exactement ce que je disais. Vous ne pouvez pas prendre Hans-Hermann Hoppe quand ca vous arrange, puis citer un autre auteur aux théories opposées pour un autre sujet. A un moment il faut chercher la cohérence des théories. vous devez partir d'un ensemble cohérent de valeurs (les libéraux partent de la liberté, la propriété et le responsabilité, trois concepts issus de la propriété de l'individu sur sa personne et de l'axiome de non agression), puis par des enchaînements logiques, en arriver à des positions politiques cohérentes sur tel ou tel sujet. Vous, vous partez des positions politiques (moins d'immigration, taxation des importations, etc ...) et vous piochez des auteurs partageant ces points de vue, sans vous soucier de la cohérence de leurs positions et valeurs respectives.
> Ron Paul est proche de la John Birch society,
> il sait faire la différence entre un immigré
> polonais ou italien et un maghrébin ou un
> africain...
Affirmation purement gratuite. Et vous ne pouvez pas essayez de déformer sa position par un jeu d'association. Vous voulez la position de Ron Paul sur l'immigration : lisez le chapitre sur ce sujet dans son dernier livre, Liberty Defined. Vous ne trouverez rien, de prêt ou de loin, qui s'approche des positions que vous lui prêtez. Ron Paul est un auteur particulièrement prolixe : trouvez moi un seul écrit de sa main, un seul discours évoquant les idées que vous lui prêtez. Et je ne prend même pas position, ici : juste ne déformez pas les propos et positions des gens pour nourrir votre argumentation.
> Il faut d'abord réindustrialiser la France avant
> d'en être à jamais incapable ; il faut d'abord
> reprendre notre monnaie, quitte à la dévaluer,
> avant d'être comme les Grecs ; (...)
> Et les avancées vers plus de liberté se feront
> alors, rendues possible par la disparition
> progressive des problèmes à cause desquels
> tout le monde veut plus d'état
Plusieurs points : d'abord, j'ai du mal adhérer à l'idée que pour avoir moins d'Etat, il faut d'abord avoir plus d'Etat. Que pour faire avancer la cause de la liberté, il faut en passer par une phase avec toujours moins de liberté. Très peu pour moi. Je sais ce que je perd, pas ce que je gagne.
Ensuite, dire que tout le monde veut plus d'Etat à cause des incidences de problèmes divers et variés qui de surcroît ont leur source principale dans l'immigration ... (et je ne dit pas qu'il n'y a pas de problème lié à l'immigration, c'est une autre histoire). Non, franchement, je n'y crois pas du tout. La majorité des gens veulent plus d'Etat parce qu'ils sont socialistes/étatistes (à droite comme a gauche) et qu'ils pensent que c'est la juste responsabilité de l'Etat de soigner les gens, de donner de l'emploi, de construire des HLM, de réglementer ci ou ça, de réguler le marché du travail, de fixer une durée légale de travail, un salaire minimum, de gérer une assurance chômage, d'assurer l'instruction ou l'éducation des enfants dans une école gratuite etc etc ... Marine Le Pen ne fait pas exception d'ailleurs sur tous ces sujets.
Enfin, et encore une fois, je ne nie pas qu'il puisse y avoir des problèmes avec l'immigration en France, le coeur principal du problème auquel nous faisons fasse aujourd'hui est la crise de la dette et de l'Etat Providence, et croyez moi, cette crise existerait avec ou sans immigration. Or, sur ce sujet crucial, Marine Le Pen non seulement ne va pas dans la bonne direction, mais elle va exactement dans la mauvaise direction (remplacer les emprunts sur les marchés par la planche à billet par une banque centrale nationale à la botte de l'Etat est absurde, dangereux, et suicidaire : la pression des marchés est encore la dernière contrainte qui limite un tout petit peu la course en avant dans la dette, fermer nos frontières aux marchandises des pays à bas cout de main d'oeuvre va indubitablement nous affaiblir sans rien changer à l'industrialisation de la France, l'Etat Providence ne sera pas démantelé mais renforcé, les déficits vont encore se creuser etc etc ...).
Je veux bien écouter tous les arguments du monde sur la problématique de l'immigration en France, et il y en a des pertinents, mais jamais vous ne me ferez avalé que l'immigration et la libéralisation du commerce international n'est la cause de la crise de l'Etat Providence et de la dette.
Et je vous renvoie l'argument : démantelez l'Etat Providence (limitation de l'incitation à l'immigration non productive), réglez le problème de la dette, coupez dans les dépenses publiques, relancez la formation de capital qui permettra une réindustrialisation sur des secteurs compétitifs (ie pas la production de t-shirts) et l'amorce d'une vrais croissance à long terme, et vous aurez un environnement politique et économique assaini, avec un Etat enfin recentré sur ses fonctions régaliennes de justice et de défense : là vous pourrez enfin discuter sereinement de l'opportunité d'autoriser plus ou moins d'immigration, et ce sera à la société française, pas à des politiciens planificateurs de décider quel niveau d'exigence d'intégration ils souhaitent pour ceux qui viendront s'installer parmi eux (sachant qu'en l'absence d'Etat Providence leur intégration économique sera un préalable inévitable qui s'imposera à eux).
> il sera temps de passer à des élus gris muraille quand
> le referendum d'initiative populaire et une monnaie
> indépendante auront retiré aux polytocards leur
> capacité de nuisance !
une monnaie indépendante ? mais MLP veut tout sauf une monnaie indépendante : elle veut une monnaie au service de l'Etat, une monnaie manipulable à loisir par les politiciens, une banque centrale qui pourra "prêter" sans intérêt à l'Etat c'est à dire qui fera marcher la planche à billet à loisir. Soyez cohérent deux minutes. Si vous voulez une monnaie indépendante, revenez à un étalon métallique. Ou retirez à l'Etat le pouvoir de battre monnaie (free banking).
Quand aux référendums d'initiative populaire, je n'ai rien contre mais dans le cadre d'un Etat de Droit limité. On en est loin.
Rédigé par : ST | vendredi 24 février 2012 à 10h54
ST : merci pour le tuyau, parfois j'oublie.
Sur Hans-Hermann Hoppe, vous devez connaître cet article :
http://mises.org/journals/jls/13_2/13_2_8.pdf
dont le titre est :
"The case for free trade and restricted immigration"
et dont la conclusion est :
"It has been the purpose of this essay not only to make the case for the privatization of public property, domestic laissez faire, and international free trade, but in particular also for the adoption of a restrictive immigration policy. By demonstrating that free trade is inconsistent with (unconditionally or conditionally) free immigration, and that free trade requires instead that migration be subject to the condition of being invited and contractual, it is our hope to contribute to more enlightened future policies in this area."
L'anarcho-capitalisme, dans ce texte, est employé uniquement comme outil de spéculation intellectuelle ; pas comme but souhaité et encore moins atteignable. Hoppe dit très clairement qu'un tel état ne serait pas réaliste.
L'idée anarcho-capitaliste est uniquement utilisée pour essayer de trouver, par le raisonnement, quelle est la solution souhaitable dans le monde réel (c'est à dire celui où il existe un Etat et une propriété publique, aussi réduite soit-elle).
Les libéraux-conservateurs tels que moi sont parfaitement en accord avec ce texte. Ils veulent à la fois moins d'emprise de l'Etat sur la société, et davantage de restrictions à l'immigration. Sachant que le premier objectif est de nature à faciliter le second.
Cependant, un barrage étatique à l'immigration reste indispensable, et ce texte l'admet.
.../...
Rédigé par : Robert Marchenoir | vendredi 24 février 2012 à 21h14
Hoppe ne préconise pas que l'immigration soit régulée uniquement par l'invitation des propriétaires privés (d'entreprises, de maisons, etc).
Il souligne bien que, dans la mesure où il subsiste une propriété publique (notamment les routes), même un système hyper-restrictif d'invitation des immigrés par des garants nationaux ne suffirait pas à protéger l'ensemble des citoyens d'une invasion migratoire ; en effet, il suffirait à un immigré invité d'emprunter une route d'Etat pour imposer sa présence indésirable à des citoyens qui ne l'auraient pas invité. Il faut donc des invitations privées, plus un contrôle d'Etat.
Il est amusant de constater que ce système d'invitations privées, préconisé par Hoppe, est celui en vigueur dans la très peu libérale Arabie saoudite.
Hoppe réclame, avec quelque raison, que les garants des immigrés soient responsables des méfaits que ces derniers pourraient causer (par exemple les crimes). En Arabie saoudite, le garant confisque le passeport de l'immigré à son arrivée...
.../...
Rédigé par : Robert Marchenoir | vendredi 24 février 2012 à 21h15
En revanche, le texte de Hoppe présente une faiblesse notable : bien qu'il reconnaisse, honnêtement, qu'il soit nécessaire mais non suffisant d'attribuer la responsabilité de l'autorisation d'immigrer au garant de l'immigré (en pratique, à son employeur), il reste très évasif sur la portée souhaitable du pouvoir spécifique de contrôle exercé par l'Etat en la matière, je veux dire un pouvoir qui ne se contente pas de contrôler que l'immigrant a bien été invité par une personne privée.
Or, ce pouvoir, selon le raisonnement même de Hoppe, est indispensable dans la réalité actuelle des choses (par opposition à un état anarcho-capitaliste fantasmé), et le resterait même dans l'hypothèse d'une libéralisation très accrue de la société (pensons au cas français, par exemple).
L'autre faiblesse de ce texte est qu'il s'étend peu sur la dimension non économique ou juridique de l'immigration.
Il reconnaît certes, contrairement à de nombreux libéraux, qu'il n'y a pas que le pognon dans la vie et qu'il y a aussi des questions de culture, de civilisation et d'identité nationale ; il reconnaît qu'il est parfaitement légitime de ne pas vouloir "vivre-ensemble" avec des personnes de race ou de nationalité différentes ; il reconnaît qu'à l'inverse, un "vivre-ensemble" imposé contre la volonté de la population indigène constitue tout simplement une invasion étrangère.
Hélas, il passe assez rapidement sur ce point pourtant fondamental, et il est presque muet sur les conséquences en matière de contrôle nécessaire de l'immigration par l'Etat.
Après tout, si l'immigration non voulue est une invasion (et Hoppe le reconnaît), cela est bien du ressort de l'Etat (dont l'une des premières tâches, pour ne pas dire l'une des seules, est de protéger sa population de l'invasion).
De même qu'on ne peut pas envisager que la défense nationale soit exclusivement confiée aux individus par le jeu de contrats commerciaux (il faut une armée, et elle dépend de l'Etat), de même la protection de la nation contre l'immigration nécessite, de façon tout à fait forte et pas du tout marginale, l'intervention de l'Etat en tant que tel.
D'ailleurs, cela ressort dans un étude stratégique récente d'un officier supérieur suisse, pays que Hoppe prend en exemple. Cet officier, dans la liste des menaces à prendre en compte pour son pays, mentionne explicitement l'immigration de masse.
Rédigé par : Robert Marchenoir | vendredi 24 février 2012 à 21h16
"Démantelez l'Etat Providence... là vous pourrez enfin discuter sereinement de l'opportunité d'autoriser plus ou moins d'immigration." (ST)
Non. Ca a à peur près autant de sens que de dire, à un type qui meurt de faim et de soif : occupez vous de trouver à manger, et une fois que ce sera fait, vous pourrez chercher à boire.
Le "démantèlement de l'Etat-providence" peut se produire, ou pas. Même si les Français le voulaient (et, pour l'instant, ils n'en veulent pas), cela prendrait un certain temps.
Or, ce temps, nous ne l'avons pas. L'immigration de masse est une bombe à retardement, démographique et politique. Plus il rentre d'immigrés, plus ils se reproduisent, plus la perspective de démanteler l'Etat-providence recule, puisque les immigrés sont précisement des clients et des promoteurs de cet Etat-providence.
Les immigrés voteront pour le socialisme, comme ils le font déjà. Et pour l'immigration, bien entendu !
Par conséquent, dire qu'on ne s'occupera pas de mettre fin à l'immigration tant que l'Etat-providence ne sera pas démantelé, c'est voter pour l'immigration de masse et pour le socialisme.
Puis, à terme, pour le chaos, puisque l'Etat-providence ne pourra matériellement pas tenir avec une foule d'incapables et d'assistés, revendicatifs et haineux.
Mais ce n'est pas le libéralisme qui succédera à l'Etat-providence. C'est le Tiers-monde. C'est l'Afrique.
C'est l'Afrique du Sud qui retourne d'où elle vient : hier pays occidental développé, aujourd'hui pays où l'alimentation électrique est épisodique, où la criminalité est effrayante, où 20 % des hommes (de mémoire) reconnaissent être des violeurs, où le génocide des Blancs en est au stade préparatoire qui précède immédiatement celui de l'exécution, d'après une ONG spécialisée dans l'action contre les génocides à travers le monde, et reconnue par les Nations-Unies.
Rédigé par : Robert Marchenoir | vendredi 24 février 2012 à 21h41
Bravo pour vos textes, Robert Marchenoir !
Quand je pense que vous vous faites insulter par des Boreas...
Et merci pour m'avoir fait comprendre qu'il faut scinder ses réponses pour qu'elles paraissent : votre blog est bogué !
Rédigé par : Souchien | samedi 25 février 2012 à 00h10
> Marine veut tout sauf une monnaie indépendante
Elle veut une monnaie indépendante des irresponsables européens ; ce n'est pas suffisant, certes, mais c'est toujours mieux que l'€ !
Rédigé par : Souchien | samedi 25 février 2012 à 00h12
> j'ai du mal adhérer à l'idée que pour avoir moins d’État, il faut d'abord avoir plus d’État
Disons plutôt que l'état doit nettoyer ce qu'il a sali, comme un sale gosse ; passer directement à un état minimal reviendrait à légaliser ce qui a été fait ; j'estime qu'il faut ruiner ceux qui nous ont conduit là où nous en sommes, pourquoi pas en retournant leurs armes contre eux.
Rédigé par : Souchien | samedi 25 février 2012 à 00h12
> il faut chercher la cohérence des théories
Certes, mais ce n'est pas pour moi la priorité N° 1 ; la cohérence avec le réel passe avant.
Je n'ai pas fait d'études en économie, alors je vais vous donner des exemples en physique, que je connais mieux.
Newton disait le plus grand mal de Leibniz, mais maintenant on utilise la notation de Leibniz avec une partie du raisonnement de Newton pour les intégrales.
Schrödinger et Heisenberg se tiraient dans les pattes (plus que Guillaumat sur Maurice Allais !), il a bien fallu qu'ils se calment quand Paul Adrien Maurice Dirac leur a démontré qu'ils disaient la même chose de manière différente.
Les deux tiers du XIXème siècle ont vu s'affronter les partisans des particules et ceux des ondes, avec des expériences jugées décisives de part et d'autre, chacune détruite par l'autre camp en faisant remarquer qu'il y avait des hypothèses "clandestines" embarquées, jusqu'à ce que Louis de Broglie et Born "enrobent" le tout dans la théorie de la mécanique quantique.
Feynman, inventeur des diagrammes, les interprète comme prouvant que des particules remontent le temps (et c'est ainsi qu'il les a trouvé) ; personne n'y croit, mais tous les utilisent !
Hilbert voulait fonder les maths sur un socle logique ; Gödel a prouvé que même l'arithmétique ne pouvait l'être.
La réalité prime sur les plus beaux raisonnements des meilleurs esprits.
Rédigé par : Souchien | samedi 25 février 2012 à 00h13
Je SAIS que les immigrés m'emmerdent ; je SAIS que l'état me parasite.
Si vous me démontrez que le libéralisme ne consiste pas en se débarrasser des immigrés, alors c'est soit que vous avez tort (et que je ne puisse le démontrer n'y change rien), soit que le libéralisme n'est pas ce que je veux.
Une expérience de pensée : vous rentrez un soir chez vous, le robinet goutte dans la cuisine et la télé est en train de mettre le feu au salon ; vous fermez le robinet d'abord ou vous vous occupez du feu ?
L'immigration c'est le feu ! Le pognon, c'est après !
Mais, pour l'instant, ce que j'aimerais qu'on me démontre, c'est pourquoi il vaudrait mieux voter Bayrou que Marine !
Parce que je peux prouver que Bayrou est inoffensif pour l'oligarchie : les merdias ne programment pas à la haine de ceux qui votent pour lui, alors que le FN a été et continue à être diabolisé.
En particulier compte-tenu du fait que pour pouvoir baisser l'état providence, il faut bien qu'il y ait moins de nécessiteux, et donc en renvoyer chez eux. Il faut d'abord adapter la population à la production avant de pouvoir baisser l'interventionnisme de l'état, les impôts
et augmenter la production.
Ce que vous décrivez, c'est une situation théorique ; dans les faits, il nous faut une dynamique réaliste préalable.
Et pourquoi les libéraux n'infiltrent-ils pas le FN ? Pourquoi Alain Madelin se fait-il oublier ?
Rédigé par : Souchien | samedi 25 février 2012 à 00h16
Merci, Souchien. Si "Boreas" m'insulte, c'est (bien que je ne comprenne rien à ses idées politiques) qu'il est socialiste, et moi pas. Rassurez-vous, je me fais aussi insulter par de nombreux libéraux. Y'a pas de jaloux.
Cela étant, ce qu'il faut bien comprendre, c'est que le secteur public va forcément être soumis à une diète sévère un jour ou l'autre, parce que 2 + 2 = 4 et non 5, et que le mouvement perpétuel n'existe pas.
Le choix est entre le faire de façon planifiée, délibérée et ordonnée, ou de le subir de façon catastrophique (mais ça ne suffira pas à effacer la dette ; ça ne résoudra pas le problème fondamental de l'euro).
D'autre part, la réduction de l'assistanat est susceptible de réduire l'immigration de façon très importante, et même de provoquer un retour au pays. On ne s'en rend pas compte, parce que pour l'instant on n'a jamais connu ça.
Il y a, en Afrique, des personnalités et des mouvements qui tentent de dissuader les gens d'émigrer en Europe, au motif de la dureté de la situation pour un immigré. Il ne tient qu'à nous de leur donner davantage d'arguments.
Rédigé par : Robert Marchenoir | samedi 25 février 2012 à 01h08
Vous êtes quand même bien obnubilés par l'immigration... On a l'impression à vous entendre, que c'est l'un des premiers maux de la France et après vous me parlez de pirouette intellectuelle.. Quand vous parlez de retour au pays, la plupart sont français, c'est donc uniquement en fonction de la religion ?
En plus la comparaion avec l'Afrique du Sud est grandiose.. c'est faire preuve d'une grande connaissance géopolitique et de l'histoire de l'Afrique du sud..
Rédigé par : keyvan | lundi 27 février 2012 à 17h10