Ainsi, l'inflation officielle aux USA tourne entre 3 et 4% en rythme annuel : c'est plus que l'objectif de 2% qui était affiché dans les années d'avant crise, mais pas de quoi hurler à l'hyper-inflation non plus.
Ajoutons que, selon les calculs de Mish Shedlock, si on inclut les prix de l'immobilier à l'achat et non à la location dans l'indice, l'inflation est encore plus faible, après, il est vrai, avoir été fortement sous estimée pendant les années "bulle" :
(Nb : j'ai documenté ce phénomène ici : "l'expansion du crédit a diminué le pouvoir d'achat réel" et "économie Bullaire et fausse création de valeur")
En
France, selon l'INSEE, l'inflation 2011 est de l'ordre de 2,5% (rythme
annuel) en fin d'année. Un peu plus élevé que d'habitude, mais là
encore, on est loin d'un choc inflationniste.
Alors,
MM. Bernanke et Draghi sont ils des magiciens ? Ont ils réussi à trouver
"la" formule qui permet de créer de la monnaie ex-nihilo sans
inflation ? Ou bien la réalité est elle plus complexe ? Abordons
rapidement plusieurs aspects actuels de l'évolution des prix.
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