C'est une nouvelle qui ne fera en aucun cas les gros titres de la presse, mais qui pourrait marquer un tournant très positif dans la gestion de la crise financière, et qui, tout à fait accessoirement, valide les propositions que je m'époumone à porter sur les faillites bancaires depuis quatre ans. Et comme ceux qui accréditent l'idée sont la FDIC et Paul Volcker, je me dis que quelque chose est peut être enfin en train de bouger dans le bon sens.
>> Lire la suite du plan anti TBTF de la FDIC sur Objectif Eco
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> si Barack Obama venait à soutenir cette avancée,
> alors, à mon sens, il assurerait sa réélection,
> en montrant qu'il est capable de protéger les
> contribuables américains contre les "mauvaises"
> grandes banques
Le coeur de la campagne présidentielle américaine tournant autour de la question clé des faillites bancaires ? Ce serait un peu comme si la campagne présidentielle française avait tourné autour du problème de la dette ...
Non non, Obama a choisi un cheval de bataille autrement plus important, excuse moi, que tes histoires anecdotiques de faillites bancaires : ce sera la question ô combien plus cruciale du mariage homosexuel. Voilà.
Rappelons en outre que Goldman Sacks et Morgan Stanley sont dans le top 5 des plus gros contributeurs d'Obama comme de Mitt Romney. L'espoir que le débat de la campagne porte sur des réforme bancaires est somme toute assez limité.
Mais bon, que les techniciens qui travaillent sur les dossiers entrevoient enfin la lumière et propose des solutions raisonnés et raisonnables, c'est en effet une bonne nouvelle. Que cela passe au travers du double crible du pouvoir des lobbys et de la démocratie aveugle, c'est évidemment tout autre chose.
Rédigé par : ST | vendredi 11 mai 2012 à 12h05
La campagne n'est pas finie, et l'incident JP Morgan va remettre la finance sur le devant de la scène. Il y a une fenêtre d'opportunité.
Rédigé par : vincent | vendredi 11 mai 2012 à 19h10
Vous croyez vraiment que cela peut fonctionner avec les dettes souveraines ? Je vois mal les US dire de manière officielle que le pays appartient à X% à la chine et autres nan ? même si c’est déjà le cas..
Rédigé par : keyvan | lundi 14 mai 2012 à 13h52
@keyvan: si un état fait défaut, et que ça met des banques en faillite, ça marche avec les banques. Par contre effectivement, ça ne marche pas avec les états: c'est ce qui rend la dette publique particulièrement nocive quand le débiteur est défaillant.
Rédigé par : vincent | lundi 14 mai 2012 à 23h08
Ca ressemble, me dit un spécialiste, au régime qu'a adopté récemment en Suisse le Parlement: les grandes banques systémiques (UBS et Credit Suisse) doivent disposer d'une partie de leurs fonds propres sous forme d'obligations convertibles.
Rédigé par : François Brutsch | mercredi 16 mai 2012 à 11h13