Ma tribune au Figaro, "subprimes, marché accusé, état coupable", a été reprise en version raccourcie par "le cri du contribuable", l'organe de presse de l'association contribuables associés. Merci à eux !
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Ma tribune au Figaro, "subprimes, marché accusé, état coupable", a été reprise en version raccourcie par "le cri du contribuable", l'organe de presse de l'association contribuables associés. Merci à eux !
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Bonsoir à tous et toutes
Comme je le mets à jour dans la note précédente, j'ai peut être induit certains d'entre vous en erreur en indiquant que l'émission avait lieu à 18 heures et le débat à 19 heures. Le débat commençait évidemment en même temps que l'émission, à 18 heures. Voilà ce qui arrive quand on publie vers minuit... La fatigue vous fait faire des erreurs.
Donc, si vous êtes matinal ce mercredi matin, vous pourrez réentendre le débat à 2 heures du mat' (dans deux heures ! il est 00h01 à l'heure ou je tape ces lignes) ou à 7h30 également ce matin. Cliquez ici pour le live-cast (lecteur média player)
Je voudrais remercier chaleureusement Mme Benoîte Taffin ainsi que mon contradicteur du soir, M. Jacques Remiller, député de l'Isère (qui a remplacé M. Tardy), pour l'accueil et la tenue du Débat.
Comme je suis vraiment lessivé, je vous en dirais plus plus tard, quand je recevrais le MP3 de l'émission !
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Mise à Jour Mardi 23h40 : J'ai écrit en l'espace de 4 lignes que l'émission commençait à 18h puis que le débat commençait à 19h. Evidemment, il fallait lire 18 heures. J'espère que vous n'êtes pas trop nombreux à vous être fait prendre. Ca m''apprendra à bloguer à des heures où l'on va d'habitude se coucher. Dès que je reçois le fichier mp3, je vous le mettrai en ligne pour réparer ça !
Pour ceux qui l'ont ratée, l'émission est rediffusée ce soir à 2h du matin (dans deux heures 20 donc...) et ce mercredi matin à 7h30, si j'en crois ce PDF sur le site de RC.
Je serai mardi soir le co-invité de Benoîte Taffin, porte parole de Contribuables associés, dans l'émission qu'elle anime sur Radio Courtoisie, "le libre journal des contribuables", de 18 heures à 19h15.
Je serai confronté (opposé ? Je ne sais pas, je ne le connais pas...) au député UMP de Haute Savoie Lionel Tardy.
Vous pourrez suivre le débat à partir de 19 heures (et non, 18h ! ah, je me boufferais) via le site de radio-courtoisie, en live-cast (lecteur windows media obligatoire, existe aussi pour mac) (page d'accueil de Radio-Courtoisie)
Le sujet du débat: La crise des subprimes, évidemment !
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... Mais tout de même, vous pouvez lire sans bourse délier ma tribune parue dans Les Echos sous le titre : "Ne pas importer la crise des subprimes en France" -- sur le site de l'institut Molinari.
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Je suis également cité par "El Manifesto", journal espagnol, dont j'ignore l'orientation politique, n'étant pas praticien de la langue de Cervantes. Je ne sais pas s'ils disent du bien ou du mal...
"Vincent Bénard, presidente del Instituto Hayek de Bruselas, va incluso más lejos. Recuerda, en Le Figaro, que en los años noventa los bancos fueron estigmatizados por negar con mayor frecuencia créditos a los negros y a los hispanos que a los blancos y a los asiáticos.
La legislación antidiscriminatoria se ve fortalecida en 1995 con objeto de dificultar más el que los bancos negaran créditos hipotecarios a las minorías, habiéndose establecido más fuertes sanciones en caso de que ello sucediera. Por ello, los bancos tuvieron que abandonar el prudente papel que juegan habitualmente cuando le niegan un crédito a una persona objetivamente poco solvente.
Je comprends le sens général, ce n'est pas difficile, mais pas les nuances de l'article.
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Sauf impératif médiatique de dernière minute, je passerai demain matin dans une interview (enregistrée à l'instant) diffusée par Radio Suisse Romande (écoutable en direct via www.rsr.ch ), entre 7h15 et 7h30 du matin, pour défendre un point de vue libéral sur la crise des subprimes (et non de 7h30 à 8h comme annoncé au départ).
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L'interview a été diffusée vers 7h18-7h22. Je podcaste dès que possible.
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Ci dessous, la version intégrale de ma tribune publiée mardi par "Le Figaro", avec quelques liens en plus.
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Vincent Bénard, président de l'Institut Hayek de Bruxelles, auteur de "Le Logement, crise publique, remèdes privés" (Romillat), revient sur la crise du subprime et se fait l'avocat de l'économie libre alors que Freddie Mac et Fannie Mae, deux organismes de refinancement du crédit hypothécaire, sont mis sous tutelle gouvernementale aux États-Unis.
La cause est entendue pour nombre d'observateurs : la crise financière des subprime est la conséquence de la folie des marchés et montre les limites d'une finance ultralibérale. Et de réclamer d'urgence plus de régulation publique des institutions financières.
Le libéralisme a une fois de plus bon dos, car il n'existe pas de marché plus perverti par les interventions de l'État fédéral que celui du crédit hypothécaire aux États-Unis.
Les deux institutions joliment surnommées Fannie Mae (FNMA) et Freddie Mac (FHLMC) portent une lourde responsabilité dans les dérives financières du système bancaire américain. La première d'entre elles fut tout d'abord une agence gouvernementale, créée en 1938 par l'Administration Roosevelt, pour émettre des obligations à bas taux du fait de leur garantie fédérale, lesquelles alimentaient de liquidités un marché de prêts immobiliers à taux réduits accessibles aux familles les moins aisées.
En 1968, l'Administration Johnson, s'avisant que les engagements de Fannie Mae garantis par l'État prenaient de l'ampleur et obéraient la capacité d'emprunt d'un Trésor empêtré dans le financement de la guerre du Vietnam, organisa sa privatisation, puis le gouvernement Nixon créa en 1970 Freddie Mac, afin d'organiser un semblant de concurrence sur ce marché du refinancement du crédit hypothécaire.
Cette histoire a donné à Fannie Mae et Freddie Mac un statut hybride de Governement Sponsored Enterprise (GSE), privées, mais légalement tenues de s'occuper exclusivement de refinancement de prêts immobiliers sous contrôle de l'État fédéral, en contrepartie d'avantages fiscaux. Pis même, bien qu'étant officiellement privés, les deux établissements ont toujours été considérés, du fait de leur tutelle publique et de leur rôle social, comme bénéficiant d'une garantie implicite du Trésor américain !
Bénéfices privatisés, pertes collectivisées : Un tel cocktail risquait de pousser les dirigeants des GSE à prendre des risques excessifs, si la tutelle de l'État se montrait défaillante. C'est exactement ce qui allait se passer dans les années 1990. Voilà qui rappelle un célèbre scandale bancaire hexagonal…
La tutelle de ces deux entreprises fut transférée au Département américain du logement (HUD) en 1992, car celui-ci voulait agir sur les prêts financés par les GSE pour satisfaire un objectif majeur de tout politicien qui se respecte outre-Atlantique : l'augmentation du taux de propriétaires de logement parmi les populations à faible revenu, et notamment les minorités.
Aussi le HUD a-t-il obligé Fannie Mae et Freddie Mac à augmenter tant le volume que la proportion de crédits subprime (jusqu'à 56 %, en 2004) refinancés. Pire, un des patrons du HUD, craignant que l'affichage des risques pris par les deux GSE pour se conformer à ces règles conduise les marchés à leur retirer leur confiance, résolut le problème en les exemptant en toute légalité de dévoiler trop en détail leurs expositions.
Aussi Fannie Mae et Freddie Mac ont refinancé, à l'aide de produits obligataires de plus en plus complexes, plus de 5 000 milliards de dollars de crédits, soit 40 % des prêts immobiliers américains, dont plus de la moitié de crédits subprime, alors qu'elles ne disposaient pas de fonds propres permettant de s'engager sur de tels montants. Résultat, les banques émettrices de ces crédits ont pu ne pas se montrer trop regardantes sur les prêts qu'elles consentaient, puisqu'il y avait deux refinanceurs à la bourse grande ouverte derrière. La banque Countrywide, dont la politique de prêts aux familles modestes est aujourd'hui vilipendée, était encore il y a trois ans encensée par les dirigeants de Fannie Mae, pour son audace en matière d'octroi de crédits subprime.
Mais le retournement de conjoncture économique a multiplié les défaillances d'emprunteurs, les deux GSE sont donc menacées de ne plus pouvoir servir les intérêts de leurs obligations, ce qui, par contagion, pourrait affecter tous les investisseurs institutionnels. Du coup, l'État organise dans l'urgence leur sauvetage, lequel devrait coûter plusieurs centaines de milliards de dollars aux contribuables.
Une seconde intervention publique a amplifié les excès bancaires dans l'octroi de crédits à des familles insolvables. Dans les années 1990, des études révélèrent que les refus de prêts aux membres des communautés noires et hispaniques étaient un peu plus nombreux que vis-à-vis des Blancs ou des Asiatiques, quand bien même ces refus ne concernaient qu'une demande de prêt sur quatre. Certains lobbies y virent non le reflet logique de la moindre richesse de ces communautés, mais la preuve d'un prétendu racisme du monde financier.
Une loi antidiscriminatoire de 1977, le Community Reinvestment Act (CRA), fut donc renforcée en 1995 pour rendre plus ardu le refus de crédit aux minorités par les banques, sous peine de sanctions renforcées. Celles-ci durent donc abandonner partiellement le rôle prudentiel qu'elles jouent habituellement lorsqu'elles refusent un prêt à une personne objectivement peu solvable. Pas si grave : Fannie Mae et Freddie Mac étaient là pour refinancer ces prêts délicats !
Aujourd'hui, nombre d'experts estiment que sans le CRA, sans les GSE, l'accès à la propriété des minorités se serait tout de même développé, moins rapidement mais plus sainement. En voulant accélérer artificiellement ce que l'économie libre accomplissait à son rythme, c'est l'État, tantôt régulateur, tantôt législateur, qui a poussé à l'irresponsabilité les acteurs de la chaîne du crédit, provoqué une crise financière grave, et acculé à la faillite nombre de familles qu'il prétendait aider.
© Le Figaro, 9 Septembre 2008
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Un article plus complet, dont cette tribune a été dérivée, a été publié ici même le 18 août
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Sur Econ Browser, le bilan chiffré de la débâcle (quelques chiffres : 70 Milliards de fonds propres pour 4900 milliards d'engagements, dont 3300 "hors bilan", et des actifs censés fournir le revenu permettant de payer les engagements composés en partie de créances "subprime"...)
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Retrouvez tous les articles concernant la
crise des subprimes parus sur Ob'lib'
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Ce matin, le Figaro a publié une tribune dans laquelle j'évoque (en version raccourcie) mon analyse de la crise des subprimes. Merci à eux !
"La cause est entendue pour nombre d'observateurs : la crise financière des subprime est la conséquence de la folie des marchés et montre les limites d'une finance ultralibérale. Et de réclamer d'urgence plus de régulation publique des institutions financières.
Le libéralisme a une fois de plus bon dos, car il n'existe pas de marché plus perverti par les interventions de l'État fédéral que celui du crédit hypothécaire aux États-Unis."
Rédigé par Vincent Benard dans dans la presse, economie, international, logement | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
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Je rouvre, après 3 semaines (presque) sans internet. Incroyable mais vrai, j'ai tenu bon, hormis une heure de cyber-café un jour de mauvais temps.
A noter, pour tous ceux qui m'ont envoyé un mel entre le 16 juillet soir et ce lundi 21, que le serveur de mel de mon fournisseur d'accès a rejeté tous les envois pour cause de boite trop pleine. Donc, si vous m'avez envoyé quelque chose de sérieux entre ces dates, merci de me le renvoyer.
Sinon, j'ai été interviewé par téléphone par la radio Click n'Rock, un extrait de l'Interview (environ 1 minute sur la quizaine que dure l'émission, un peu avant le milieu) a été diffusé dans un débat sur le logement (cliquez sur le player en bas du cadre principal). A noter que le représentant du DAL, que je n'imaginais pas sur ce terrain là, approuve l'idée d'une libération foncière.
Le réseau de Blogs "influenceurs/LHC" (Libres, Humanistes et Critiques) m'a fait l'amitié de m'inviter en leur sein. Merci à eux.
Cagade: je tourne le dos trois semaines, et hop, la terre s'arrête de tourner. Jean Louis Caccomo a décidé d'arrêter son blog, laissant désarçonnés des millions de fans en folie. Merci Jean-Louis d'avoir partagé tes analyses, et peut-être au plaisir de te relire sous une autre forme prochainement ?
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Rédigé par Vincent Benard dans dans la presse, divers | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
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Les éditions Bruylant publient les actes intégraux du colloque 2006 de l'International Center for Research on Environmental Issues (I.C.R.E.I.), sis à Aix en Provence (photo), sous le titre "les ressources foncières, droit de propriété, économie et environnement" (Amazon). Sous la direction de MM. Saglio, Lamotte et Falque, plus de 80 textes originaux, d'auteurs de tous horizons politiques, libéraux ou étatistes, politiques, entrepreneurs ou universitaires, français et anglo-saxons, vous permettront d'appréhender de nombreuses questions liées aux conflits d'usage des sols, aux questions que posent la coexistence du besoin d'exploiter l'espace et de maintenir un environnement de qualité.
La table des matières est lisible ici, sur le site de l'ICREI. Vous pouvez également commander l'ouvrage directement à l'ICREI via le bon de commande sur cette même page.
J'ai eu l'honneur et le plaisir de figurer parmi les intervenants à cette conférence. Le texte que j'ai prononcé à l'époque peut être lu sur mon deuxième blog: "Les conséquences du conflit entre réglementation foncière et droit de propriété".
>> En savoir plus sur ce colloque, commander les actes
Rédigé par Vincent Benard dans aménagement, dans la presse | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Dans la foulée des articles de presse précédents, c'est le cri du contribuable, le magazine de l'indispensable association "contribuables associés", qui publie une courte tribune de votre serviteur sur la mesure en trompe l'oeil que constitue la déduction des intérêts de prêts immobiliers. L'intro:
"Le gouvernement espère faciliter l’accès au logement des ménages en leur permettant de déduire des impôts leurs intérêts d’emprunts immobiliers. Or une telle mesure va à l’encontre de l’objectif proclamé. "
La suite est à lire sur le cri du contribuable n°32, "quinzomadaire" également disponible dans tous les bons kiosques.
Rédigé par Vincent Benard dans dans la presse | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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